Génie en AFN

De insignes du génie
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En 1955, les renforts commencent à parvenir des forces françaises d’Allemagne et de Tunisie. En 1956, le plan de « quadrillage » du Général Lorillot entraîne le rappel des disponibles ; les moyens militaires s’augmente considérablement. En particulier, le Génie atteint l’effectif de 15 bataillons. Les missions s’accroissent également, le budget passe de 3 à 10 milliards de Francs.

C’est également l’année ou la nécessité d’établir des barrages aux frontières apparaît. C’est en 1956 que l’attaque de Tindouf montre la menace qui plane sur le Sahara. Celui-ci, d’improductif qu’il était, venait depuis quelques années de dévoiler ses immenses richesses : fer de Tindouf et Fort Gouraud, pétrole d’Hassi-Messaoud et d’Edjelé, gaz de Hassi R’Mel. Il importait que ces ressources soient protégées ainsi que leur évacuation. D’où de nouvelles tâches pour le Génie.

En 1959, le Génie dispose en Algérie de la valeur de plus de 30 bataillons, dont un du Génie de l’air et un régiment saharien, ainsi que de nombreuses unités de services. Le service des travaux a vu ses crédits quintupler en cinq ans.

En 1960, le 13 février c’est l’explosion de la première bombe atomique française à Reggane. En 1964, juin verra l’armée française achever l’évacuation de l’Algérie. Seuls 10 000 hommes resteront à Mers El-Kébir, grand port militaire près d’Oran, et au Sahara jusqu’en 1967.

les bataillons du génie

les compagnies du génie de zone

En 1959, le Génie en Algérie est totalement réorganisé en appliquant les directives du Plan Challe. Ce plan repose sur deux constats:

  • Les succès des troupes françaises sur les mouvements de rébellion obtenus en 1958 et confirmés en 1959.
  • Les effectifs engagés ne pourront être maintenus avec l'arrivée des classes creuses nées de 1939 à 1945.

Les divisions engagées sur le territoire disposent d'une compagnie du Génie autonome renforcée en moyens mécaniques. Toutes les unités autres que le 19e régiment du Génie sont dissoutes et rassemblées en bataillon du Génie de réserve générale à quatre compagnies de combat. Cette nouvelle organisation permet de dégager les effectifs nécessaires à la création des compagnies d'entretien.

Quatorze compagnies de Génie de zone sont créées le 1er décembre 1959. Elles comprennent toutes une section de commandement, une section de grottes et trois sections de combat.

les unités du service du matériel du génie

Le Service du Matériel du Génie a, à sa tête, une Direction des Services du génie d’Armée appelée ainsi parce-que, outre les organismes « matériel » dont elle dispose, diverses formations dont les missions sont très différentes, leur sont rattachées, telles les Sections de Pompiers et les Compagnies du Service des Eaux. Le colonel Directeur des Services du Génie de l’Armée dispose:

d'unités de ravitaillement

  • Compagnies légères d’Équipement et Compagnies d’équipement en engins mécaniques
  • Compagnies de camions –bennes

d'unités assurant l’entretien et les grosses réparations et qu’on appelle Compagnies d’entretien

  • Compagnies d’Entrepôt du Génie
  • Un Service Électrique, des compagnies de Sapeurs électromécaniciens pour les travaux spéciaux

Jusqu'en 1952 il existe 3 parcs du génie: Telergma, Maison Blanche et Ste Barbe du Tlelat. Le 19ème RG eut aussi une compagnie d'entrepôt. L'intensification des opérations exigeait une organisation plus poussée et en octobre 1955 un établissement principal du matériel du génie de la Xème RM fut créé avec une unité d'exécution: la 30 BG SM (même numérotation qu'en métropole, 20+ n° de RM) avec des parcs supplémentaires à Colomb-Béchar et Ain Sefra.

L'augmentation de l'activité amènera la création des Compagnies Mixtes Entrepôt, 950, 951 et 952, dénommées auparavant Compagnie de Réparation Ravitaillement du Génie (878, 879 et 880)

les compagnies d'électromécaniciens

les bataillons de sapeurs mécaniciens

les compagnies d'équipement et de camions bennes

les compagnies d'entretien et d'entrepôt

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