9ème régiment du génie
Filiation et modèles
1940 1942 | de 46 à | ||||||
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9BG | 96BG | => | 9BG | 9RG | |||
Historique
Le 9ème RG est créé le 1er mai 1914 à Verdun. Il fournira 37 compagnies autonomes Il sera reconstitué après guerre en 1919 à Metz. Il sera alors dissous en 1929.
armistice
Le 9° Bataillon du Génie de l’Armée d’Armistice est créé le 1 août 1940. Il est rattaché à la 13° Région Militaire du 01/08/1940 au 20/11/1942, et le bataillon porte le numéro 13 au mois de juillet 1940, puis à partir du 1er août, le numéro 9. Il s'installe à Roanne, caserne Combes. Son école des ponts est sur la commune du Perreux.
N'existant pas avant guerre il recevra la garde du drapeau du 15ème RG de Toul.
Il est composé de quatre compagnies dont deux compagnies mises sur pied par le bataillon ( provenant de la Cie de sapeurs mineurs 133/1 et d'une autre unité issue d'une division de cavalerie) et deux compagnies de travaux de voies ferrées. Ces dernières sont destinées à la réalisation de travaux en zone occupée dès le second semestre 1940. Il s'agit des compagnies 9/11, qui est l'ex 531e Cie de S.C.F, et 9/12. Elles vont remettre en état les infrastructures du département de la Nièvre, de l'Aisne et des Ardennes. Elles cantonnent alors à Sedan et Mohon.
Entre autres tâches, le bataillon est chargé d'expérimentations diverses. La plus connue qui nous soit parvenue est le QBD. Ce Quai en Bout Démontable est utilisé jusqu'à la fin des années 1990. La mise en œuvre en était assez régulièrement confiée aux jeunes lieutenants ayant fraîchement achevé leur scolarité.
Le bataillon est dissous le 27 novembre 1942 lorsque les forces allemandes envahissent la zone libre.
Si les compagnies de sapeurs mineurs sont dissoutes, les compagnies de voies ferrées sont maintenues.
En février 1944, les bombardements alliés ont pour objectif les infrastructures logistiques en Normandie, en région parisienne et en Picardie. Les nœuds ferroviaires de Rennes sont bombardés. La compagnie 9/11 est chargée d'une partie des travaux avec la compagnie 1/12.
La 9/12 est fortement sollicitée depuis le mois d'avril 1944. En mai, la compagnie est bombardée par l'aviation alliée en gare d'Oissel. De Mézidon (14) à Aulnoye (59), ses chantiers la mènent sur Longueau, Versailles et Trappes.
En novembre 44, la 9/11 deviendra Cie 5/5 et la 9/12 deviendra 5/9.
après guerre
Reconstitué le 1er mai 1946 à Bergzabern à partir du 96ème BG, il s'installe alors à Spire en 1951 en conservant sa vocation de régiment de division blindée (une compagnie de commandement, une compagnie de pontage et trois compagnies de combat).
guerre d'Algérie
Le bataillon embarque à Marseille avec la 5e DB le 12 avril 1954 pour l'Algérie. Après quelques semaines passées dans l'Algérois, le bataillon est dirigé dans la zone de Tlemcen. A partir de 1957, les compagnies interviennent souvent. Elles appuient les unités de la division qui attaquent les refuges des bandes rebelles installées dans l'Oranais. En 1958, le bataillon fait partie des forces de l'opération Pilote dans le massif du Dahra. Ces opérations n'empêchent en rien les nombreux chantiers réalisés dans le cadre de la pacification.
Le 1er décembre 1959, le Génie en Algérie est réorganisé et le bataillon reçoit deux compagnies en renfort. La première vient du 106e régiment du Génie dissous, la seconde du 49e bataillon du Génie. A cette date, le bataillon stationne au nord d'Oran, à Marnia et Mazagran (Oranie) jusqu'au 3 novembre 1960.
Le 1er décembre 1960, la 9/1 dissoute devient la 55e CGZ. Le bataillon rejoint la région de Nemours et y reste jusqu’au 28 février 1962. A cette date, il rejoint en métropole le camp de Sissonne où il sera dissous.
en métropole
De retour d'Algérie le 28 février 1962, il s'implante à Neuf Brisach où, renforcé du 36ème BG, il créera le 9ème RG.
Il est alors composé d'un État-major la 21e CCS (ex 36/21), et de 6 compagnies: la 1ère Cie (ex 36/1), 2e Cie (ex 36/3), 16e Cie de Pontage, auxquelles il faut adjoindre trois Cies de Génie divisionnaire, les 3e (ex 9/1, 4e (ex 9/2) et 5e (ex 39/2) Cies.
En 1977 il passe au format RGDB et perd 2 compagnies de combat au profit du 19ème RG.
Il sera dissous le 19 juin 1992
Les insignes
9ème BG | |
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Description héraldique
Écu ancien crénelé en chef d'or, parti de gueules et de jaune, timbré d'une cuirasse et d'un pot en tête d'or, chargé en coeur d'un gonfanon du même, soutenu d'un écusson de sable au chiffre 9 d'or, bordé d'un chevron de gueules. Le tout, soutenu en pointe dans les bras d'une ancre d'or.
Production
Fabrication Drago Béranger. Il existe une version avec une attache de type bijoutier
Homologation
L'insigne n'a pas été homologué mais la demande a été faite par le nouveau chef de corps, le Lieutenant-colonel GAUTIER qui soumet trois nouveaux projets préférables à celui présenté par son prédécesseur.
Les projets rappellent :
- Les couleurs et fortifications de Lorraines pour les anciennes garnisons du 9°RG à Verdun et Metz.
- Le gonfanon d’Auvergne rappelant que le 9°BG a pris naissance dans cette région.
9ème RG après 46 | |
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Description héraldique
Ecu français ancien taillé de sable et de gueules, broché d'un char dozer d'argent accompagné en chef d'une cuirasse et d'un pot en tête d'or chargée du nombre 96 du même soutenue d'un croissant de gueules et en pointe du chiffre 9 d'or. En chef sur un listel, la devise ALLONS Y ON PASSERA de sable.
Cocneption
Cet insigne reprend les traditions du 96ème BG dont il est issu. Il garde sa devise et porte clairement les attributs du 96.
Homologation
Homologué le 16/02/1953 sous le numéro G999
9ème RG après 62 | |
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Description héraldique
Ecu ancien à un pot en tête de l'un dans l'autre de sable et de gueules à bordure d'or accostée en chef dextre d'alérion d'or sur un champ de gueules, en chef senestre du chiffre 9 aussi d'or sur champ de sable, en flanc senestre de 3 couronnes d'or sur champ de gueules.
Production
Fabrication Drago et Arthus bertrand
Homologation
Homologué le 15/01/1963 sous le numéro G1909