Le génie de l'armée d'armistice : Différence entre versions
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Version du 20 mars 2020 à 15:23
Sommaire
Historique
l'armée d'armistice en métropole
Suite aux accords d’armistice, les effectifs sont limités aux chiffres suivants 3700 officiers, 15000 sous officiers et 75300 militaires du rang.
Les effectifs théoriques comprenaient 3200 hommes pour le génie et 1600 pour les transmissions.
L’armée de métropole est articulée en 2 groupes de quatre divisions militaires. Chaque division militaire comprend un bataillon du génie ainsi qu’un groupe de transmissions (sapeurs télégraphistes)
Il subsiste ainsi les:
- 1er BG stationné à Bergerac (12ème division)
- 2ème BG stationné à Montpellier (16ème division)
- 3ème BG stationné à Castelsarrasin (17ème division)
- 4ème BG stationné à Grenoble (14ème division)
- 6ème BG stationné à Le Blanc (9ème division)
- 7ème BG stationné à Avignon (15ème division)
- 9ème BG stationné à Roanne (13ème division)
-10ème BG stationné à La Valbonne (7ème division)
et pour les sapeurs télégraphistes :
- 7ème groupe: Bourg-en-Bresse (7ème division)
- 9ème groupe: Chateauroux (9ème division)
- 12ème groupe: Limoges (12ème division)
- 13ème groupe: Clermont-Ferrand (13ème division)
- 14ème groupe: Grenoble (14ème division)
- 15ème groupe: Avignon (15ème division)
- 16ème groupe: Montpellier (16ème division)
- 17ème groupe: Toulouse (17ème division)
L’article 13 de la convention d'armistice de Wiesbaden fait obligation au gouvernement de réparer les destructions causées par la bataille de France dans la partie occupée, pour la nécessité de ses communications. Ainsi 9 compagnies du génie de chemins de fer et 3 de sapeurs télégraphistes seront employées en zone nord dès la fin aout 1940 pour commencer les travaux. Ces 12 compagnies stationnées en zone nord agiront sous le "commandement des unités du génie en zone occupée" situé à Paris.
Des unités de gardiennage sont créées pour assurer la garde des ouvrages des Alpes après l'évacuation de l'armée française de la zone démilitarisée.
Les unités de gardiennage de Savoie et du Dauphiné sont créées à compter du 01/09/40. Ces UG sont dissoutes à partir du 1er mars 1941 et jusqu'en novembre 1942, sont remplacées par des détachement des corps de Grenoble et Lyon (entre parenthèses) Soit pour le génie les UG 31/14 (4eme BG et Groupe 8/14) et 32/14
Les unités de gardiennage des Alpes maritimes sont créées le 2 juillet 1940 sous la forme d'un groupement des unités de gardiennage des Alpes maritimes comptant 4 sous groupements:
A (Infanterie) à deux bataillons
B (artillerie) à 2 batteries B1 et B2
C (Génie) à 2 compagnies C1 et C2
D (Transmissions)
L'occupation de la zone libre en novembre 1942 mettra un terme à l'existence de cette armée d'armistice et les militaires seront démobilisés.
l'armée d'armistice en Afrique
L'armée de l'Afrique du Nord est restée fidèle au gouvernement de Vichy. Après le débarquement allié en novembre 42 l'ensemble des troupes bascule du coté des alliés et formera en juin 43 la première armée française après fusion avec les FFL.
Les insignes
L'école d'application du génie
D'abord repliée de Versailles sur Rabastens (Tarn) en juin 1940, elle s'installe à Avignon (caserne Chabran) en septembre 1940. Commandée par le commandant du génie du Xeme corps d'armée, le colonel, puis général de brigade, CARRIER Louis jusqu'en novembre 1942 date de sa fermeture. Le 1er juin 1942 devient école militaire du génie et des transmissions
Le commandement des unités du génie en zone nord
Les unités de génie en métropole
Les unités de génie en Afrique du Nord
Les unités de génie au Levant
Les unités de sapeurs télégraphistes
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