Filiation et modèles

29BG

Historique

Avant guerre

La décision ministérielle créant le 29e bataillon du Génie date du 1er mai 1914. Mais celle-ci ne sera réellement appliquée seulement quatre ans plus tard et pour peu de temps. Les lois de l'année 1914 qui portent organisation du Génie valent également pour l'Armée d'Afrique. Il existe à cette date le 26e bataillon en Algérie. Celui-ci donne naissance, à partir des compagnies installées en Algérie, au 19e bataillon du Génie. Les compagnies en garnison en Tunisie forment le 29e bataillon du Génie. Le bataillon fournit des compagnies pendant la grande guerre, mais ne portent pas le numéro 29. Elles gardent leur appellation d'origine; 26/3M, 26/6M, 17/1M. En 1916, la compagnie 29/52 rejoint le Levant. En 1919, le bataillon combat toujours sur tous les théâtres d'opérations. Deux compagnies sont à Bizerte (Tunisie), une compagnie est au Maroc, une compagnie à l'Armée du Levant, une compagnie à l'armée d'Orient, une compagnie à l'Armée Française du Rhin. Ainsi, le 1er janvier 1920, il ne faut pas moins de trois compagnies pour fournir la seule 29/51 (l'ex 23/31 de 1919), créée à partir des éléments des 2/14, 2/64 et 4/25. La seconde compagnie qui lui est affectée est la 5/14, détachée à l'Armée d'Orient puis la compagnie 19/2M détachée au Maroc. La compagnie IT3 de l'AFL est dissoute pour être affectée au 33e bataillon du Génie à Beyrouth. Il prend enfin le numéro 29 en janvier 1920. En 1921, la compagnie 29/52 passe également au 33e bataillon du Génie. Il reste à Bizerte l'état-major, la compagnie hors rang, la compagnie de sapeurs conducteurs et deux compagnies de combat, les 29/1 et 29/2. Mais un nouveau système de numérotation est mis en place. Le bataillon est dissous en 1923 et devient par modification nominale le 34e bataillon du Génie.

Après guerre

En seconde formation, le bataillon est constitué au sein du 7e régiment du Génie qui a en charge l'instruction des mécaniciens spécialistes du matériel du Génie. Il est nommé Bataillon Mixte d'Entretien et d'Entrepôt du Génie. Il reprend une partie des missions et les personnels qui autrefois formaient le Centre d'Instruction d'engins mécaniques du Génie.