26ème bataillon du génie mécanicien
Filiation et modèles
26BG |
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Historique
Avant guerre
Formé en Afrique du Nord, le 26e bataillon est administré par le 2e régiment du Génie. Bien qu'autonome, il ne forme pas corps et n'est pas encore un bataillon du Génie. En 1901, il est plus souvent dénommé bataillon du Génie en Algérie. Cependant, il figure ici parce qu'il est le premier bataillon à être créé hors de la métropole et le premier créé en Algérie. Il est formé par quatre compagnies initialement afféctées aux 2e et 7e régiments du Génie. Il est renforcé d'un détachement télégraphiste et d'un détachement de sapeurs conducteurs. Ce dernier est présent en Algérie depuis le 20 juin 1830. Initialement, c'est une demi-compagnie du train des équipages du Génie qui est remise sur pied pour la prise d'Alger. Elle reste sur le territoire et compte un temps à l'effectif du 2e régiment du Génie. Lorsque les régiments sont réorganisés en 1874, la compagnie est complétée et reste en Afrique du Nord. Le 19e régiment du Génie la compte toujours sur ses rangs en 1939. En 1901, la compagnie 23/4 SCF, qui stationne déjà en Algérie, rejoint le 26e bataillon du Génie et garde sa spécificité VF. Elle y porte le numéro 26/5, stationne à Alger, caserne de la Salpétrière, puis au fort de Sidi-Ferruch. En 1908, lorsque la caserne Lemercier est achevée, la compagnie installe son polygone au Caroubier. De 1907 à 1911, la compagnie 26/4 est engagée au Maroc. En 1914, les compagnies 26/3 et 26/6 participent à la prise de Taza. En 1908, deux compagnies, les 26/1 et 26/2 quittent Hussein Dey pour le Maroc. Elles sont renforcées d'un détachement du 7e régiment du Génie. Elles seront, en 1920, l'embryon du 31e bataillon du Génie. Ces compagnies, présentes au Maroc le 15 avril 1914, ne changent pas de numéro et ne deviennent pas 29/3 ou 29/6. La lettre "M" leur est adjointe pour signaler cette "anomalie administrative". Toutes ces compagnies traversent la guerre sous leur appellation originelle. Leurs citations sont versées au bénéfice du 2e régiment du Génie. Dissout quelques semaines avant le premier conflit mondial, le 26e bataillon du Génie donne naissance aux 19e et 29e bataillons du Génie. Il n’existe aucune filiation entre ce bataillon d’AFN et le 26e bataillon créé le 1er mai 1914 au sein du 10e régiment du Génie.
Guerre d'Indochine
Le numéro 26 est porté à nouveau en seconde formation par un bataillon reconstitué à Saigon, en Indochine, après la dissolution de la 16e CMEGL. En Octobre, il est complété et porté à trois compagnies, la 21e compagnie de commandement et des services, les 1ère et 2e compagnies de travaux. En 1953, il est complété avec la 3e compagnie de parc. Ce bataillon réalise des travaux à Phom Penh, Pakse, Cump, Kom, Ban-Me-Thuot, Damber, Loc-Ninh, Bin-Hoa, Baria, Dautieng. Il oeuvre également à Hanh-Thong-Tay. De 1952 à 1954, les compagnies participent aux opérations Clairière, Armagnac, Jura, Béarn, Drome. En 1954, elles coopérent à l'opération Atlante. Le bataillon est finalement rassemblé en février 1955 sur Hanoï qu'il quitte pour Haïphong le 11 octobre 1954. Après le cessez-le-feu, il rapatrie en France plus de 150 000 tonnes de matériels. Ce qui ne peut être embarqué est démembré et détruit. Le 15 mai 1955, le 26e bataillon du Génie quitte Haiphong. La mission est poursuivie à Saigon. Il y est dissous au mois de mars 1956.
Métropole
En 1957, il renaît en France, à Sarrebourg, comme EPMG n°6 (Établissement Principal du Matériel du Génie), puis 26e BGSM. Il est composé de compagnies provenant du 2e régiment du Génie. En 1958, la 1ère compagnie est à Sarrebourg, la 2e compagnie à Domgermain. Dissout en 1964, les unités élémentaires rejoignent le 34e bataillon du Génie à Sarrebourg.
Les insignes
26ème BG | |||
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Description héraldique
Production
Homologation
Homologué le sous le numéro