23ème régiment du génie
Filiation et modèles
23RG | ||
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Historique
Numéro atypique, il ne peut, normalement, être attribué. Cependant, il le fut et le doit aux mesures de restructuration des années 1959-1960. Les bataillons ont alors pour seule alternative d'être régiment ou compagnie. Il semble utile, à cette époque, de créer une infrastructure capable d'accueillir des compagnies du service du matériel du Génie.
Première formation
Il est créé à Rastatt par modification nominale du 23e bataillon du Génie dont il reprend la devise. Cantonné casernes Carnot et Merzeau, le régiment est composé de la compagnie 23/21 de commandement et de services, des compagnies 23/1 et 23/2, compagnies de ravitaillement et de réparations, de la compagnie 23/3, compagnie expérimentale d'engins amphibies (future compagnie Gillois), de la compagnie 23/4, compagnie de ravitaillement et de réparations et du centre d'instruction des spécialistes du Génie. Les essais de roulage des véhicules expérimentaux sont réalisés à Puisségur, le polygone d'exercice du régiment. Le 31 décembre 1966, le régiment est dissout. Il laisse place, par modification nominale au 11e régiment du Génie.
Seconde formation
Le 23e régiment du Génie est constitué en seconde formation au sein du 4e régiment du Génie à La Valbonne, destiné à devenir le régiment d'instruction du Génie. Le CIG 6 du 6e régiment du Génie est dissout, ses missions sont transférées au régiment au sein d'une compagnie d'instruction de combat, d'une compagnie d'instruction de franchissement et du centre de plongée de l'Armée de Terre. Mais l'arme connaît une nouvelle restructuration. Un nouveau type de régiment est créé, le régiment du Génie de division d'infanterie. Dissout à La Valbonne, les compagnies d'instruction du 23e régiment du Génie passent au 4e régiment du Génie et son emblème transmis au 71e régiment du Génie à Oissel.
Troisième formation
Il est mis sur pied une troisième fois à Oissel, au sein du 71e régiment du Génie. Comme le 14e régiment du Génie, il est composé d'un embryon d'état-major et deux compagnies de combat, les 58e et 62e CGDI. Lorsqu'il est dissout, la 231e CGDI rejoint à Noyon le 8e RI et la 232e CGDI le 67e RI à Dijon.
Les insignes
23ème regiment du génie | |||
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en RFA | au sein du 4ème RG | ||
au sein du 71ème RG | |||
Description héraldique
Production
Fabrication Drago
Homologation
Non homologué