155ème régiment du génie

De insignes du génie
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Filiation et modèles

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Historique

Le 155e régiment du Génie est créé à Orsay à partir de neuf compagnies de voies ferrées qui étaient employées par la SNCF jusqu'en août 1944 à la restauration des voies. Ces unités sont en fait les compagnies du 5e régiment du Génie de 1939 qui composaient en partie les bataillons du Génie de l'armée d'armistice.

Après l'armistice de 1940, les compagnies sont démobilisées ou conservées aux ordres. Dans ce cas, elles sont affectées pour administration dans les bataillons du Génie de l’armée d’armistice et pour emploi à la direction des travaux de la SNCF. Initialement prévues pour réparer les dégâts de la campagne de 1940, elles n’ont jamais cessé, de fait, de travailler pour l’occupant. Les infrastructures ferroviaires sont souvent la cible des bombardements alliés depuis le mois de février 1944. On trouve à cette époque de nombreux chantiers de réfection tout au long des côtes bretonnes et normandes. Une majorité des compagnies sont, au mois d'août, dans la région parisienne, la Picardie et le Nord.

Elles sont rassemblées au sein du COG 522 par le lieutenant-colonel Plan à partir du mois de septembre 1944. Les effectifs sont complétés par de jeunes cheminots de la classe 43. Les compagnies reprennent le travail à partir du mois de novembre 1944.

Au 1er mai 1945, le régiment est constitué d'un État-major, d'une compagnie hors rang et deux bataillons à trois compagnies. C'est à cette date qu'il est administrativement créé.

Le régiment n’a jamais fait campagne même si certaines de ses unités sont employées assez tôt (octobre 1944) pendant la campagne de France. A partir du mois d'août 1945, le régiment est dirigé vers l'Allemagne pour intégrer les TOA et relever le 153e régiment du Génie. Dès son arrivée sur le fleuve, le régiment participe à la construction de ponts sur les principaux axes de communication routiers et ferroviaires. Il continue l'entretien des ouvrages jusqu’à sa dissolution. Ainsi, les ponts de Kembs, Kehl, Benheim, Maxau, Coblence et Neuwied sont à porter à son actif.

Le bataillon de voies ferrées retourne à Versailles pour former le 5e régiment du Génie. Ces pertes sont compensées par un renfort du 153e régiment du Génie.

Le 155e régiment du Génie est dissout à Kehl le 1er février 1946 pour donner naissance, par modification nominale, au 10e régiment du Génie.

Les insignes

155ème RG
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Description héraldique

Conception

Le régiment porte le numéro 155 qui évoque les régiments avant guerre de sapeurs de chemins de fer, les 5ème et 15ème RG.

Production

L'insigne sera fabriqué localement en Allemagne en tôle émaillée. Il est destiné à être cousu.

Homologation

Non homologué

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