31ème bataillon du génie
Filiation et modèles
avant 1942 | de 46 à 56 | de 64 à maintenant | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
31BG | 31BG | 31BMG | 62BG | => | 31RG | 31RG | ||
Historique
Le 31ème régiment du génie est créé en 1920 au Maroc.
De 1920 à 1938, sous le commandement et la direction de chefs, tel le Maréchal Lyautey, le 31e bataillon du génie participe à toutes les opérations au Maroc. Le 31e B.G. construit une énorme infrastructure routière et ferroviaire, ainsi que tous les ouvrages d'art y afférents, créant ainsi des pôles de sédentarisation auprès des postes militaires.
Mobilisation
En 1939 le 31ème BG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 31 le 3 septembre 1939. il forme plusieurs bataillons de sapeurs
Après l'armistice il est reformé le 1 septembre 1940 au Maroc à Port Lyautey. . Il est formé d'un état major, avec une section hors rang, de 4 cie de sapeurs mineurs et d'une compagnie de sapeurs de chemin de fer, l'ex Cie 451/2.
La seconde guerre
Faisant partie de l'armée d'armistice, le 31ème BG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord en novembre 42.
Une partie du bataillon quitte Port-Lyautey, le 26 décembre 1942 pour rejoindre l'Algérie, puis participe à la campagne de Tunisie
Il est dissout à son retour en 1943 pour donner naissance au Centre d’Organisation du Génie n° 31-33 avec la fusion avec le 33ème BG. Il donne naissance à de nombreuses unités dont il assure l'instruction. Ces unités participent à la campagne d'Italie, puis au débarquement en Provence avec la Première Armée en 1944.
De 1944 à 1945, le 31e B.G. s'est transformé en 88e B.G. (Bataillon blindé). Il participe à l'occupation de Berlin, et organise le secteur français. Puis, le bataillon est mis à la disposition du camp de Coëtquidan pour contribuer à l'aménagement de la future « école spéciale militaire inter armes » (Saint CYR / E.S.M.I.A.).
Après guerre
Le 31ème RG est reformé le 1er mars 1946 à Port-Lyautey. Le régiment lance des dizaines de ponts et réalise des centaines de kilomètres de routes et de pistes, tout en renforçant d'autres unités dans leur mission de sécurité.
Guerre d'Indochine
Du 1er mai 1949 au 1er mai 1956, le 31e R.G. met sur pied le 31ème bataillon de marche du génie, pour servir dans la guerre d'Indochine. Dans toute la péninsule indochinoise, mais surtout au Tonkin, le 31e B.M.G. participe aux combats et particulièrement à Dien-Bien-Phu, assurant travaux, création et entretien d'axes routiers et de pistes d'aviation, construisant ponts et abris, protégeant ou déminant, combattant avec l'infanterie dans les contre-attaques au lance-flammes, jusqu'à la chute du camp retranché, perdant ainsi 25 % de ses effectifs
Le 31e B.M.G. se voit distingué par de nombreuses citations collectives et confier la garde du drapeau du Génie d'Extrême-Orient. De retour au Maroc, le 31e B.M.G est dissous et devient le 62e B.G.le 1er mai 56. Il reprend ses missions, avec pour base Port Lyautey.
Guerre d'Algérie
Il est recréé sous forme de bataillon, le 1er décembre 1959 part par modification nominale du 62e bataillon du génie. Il participe aux opérations en Algérie en particulier dans l'Oranais. Le 31e B.G. devient l'unité organique de la zone Ouest Oranais. Ses personnels participent outre leurs missions de sapeurs, à de nombreux engagements entre la Méditerranée et le Sahara, en appui des unités de la Légion étrangère et des Fusillers marins, combattants les bandes rebelles.
Engagées sur de nombreux chantiers opérationnels, les unités du 31e bataillon du génie sont très dispersées. La principale mission reste la réalisation et l'entretien de la ligne Morice, un barrage électrifié et miné de la frontière algéro-marocaine. Ce barrage est composé de plusieurs centaines de kilomètres de réseaux barbelés, minés et électrifiés, desservis par autant de kilomètres de pistes ponctuées de postes de surveillance, équipés de groupes électrogènes et de projecteurs. Le bataillon participe au démontage de la base de Mers El Kébir et quitte l'Algérie, puis est dissous le 31 décembre 1962 au camp de Sissonne.
Le régiment en métropole
Recréé à Libourne en 1964, le 31e régiment du génie est un régiment non endivisionné assurant l'instruction de nombreux spécialistes en mécanique, travaux et acconage (chalands de débarquement et aménagement de plages).
En 1971, le 31e régiment du génie s'installe à Castelsarrasin devenant successivement régiment du génie de corps d'armée, puis régiment de Travaux lourds pour les grands camps.
En 1998, il devient régiment de génie de combat. Il est maintenant rattaché à la 3ème Division dont il est le régiment d'appui divisionnaire
Le régiment est toujours en activité à Castelsarrasin
Les insignes
31ème RG et BG | |||
---|---|---|---|
modèle avant guerre | |||
modèle avant guerre | |||
Description héraldique
Brochant sur une ancre de marine, croissant ouvert enserrant une cuirasse et un pot en tête sommés d'un étoile chérifienne. Passant dans les emmanchures de la cuirasse, une pelle et une pioche posées en sautoir. Sur les pattes de l'ancre, brochant en partie le croissant locomotive au nombre 31. Le tout de bronze.
Conception
Production
Homologation
Non homologué
31ème bataillon marche du génie | |||
---|---|---|---|
période Indochine | |||
version normale | version argent | ||
Description héraldique
Ecu de gueules bordé d'or à un orle de sable chargé d'une cuirasse et d'un pot en tête d'or accompagnés de 2 dragons du même. En pointe, lettres BG surmontées d'une étoile cherifienne de sinople. Sur la cuirasse nombre 31 d'or.
Conception
Production
fabrication Drago Paris, drago Paris rue O. Métra, argent
Homologation
Homologué le 14/09/1951 sous le numéro G 849
31ème régiment du génie | |||
---|---|---|---|
insigne porté entre 46 et 80 | |||
version argent | version après 1980 | ||
Description héraldique
Roue de sable bordée d'or évidée brochée d'une étoile chérifienne de sinople et de gueules surbrochée d'un bulldozer d'argent. Inscription en orle du chef 31° et RGT, en pointe GENIE.
Conception
Production
fabrication Drago, Courtois, OFSI, Balard, Delsart, Boussemart, LR
Homologation
Homologué le 09/03/1948 sous le numéro H 620 version bulldozer
Homologué le 24/02/1982 sous le numéro G 2997 version cuirasse