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| + | Les personnels de ces unités proviennent soit du transfert d'unités du CEFEO soit du recrutement national. La formation est assurée dans les centres français sur le territoire (Bien Hoa et Kien An) ou en France à partir de 53 pour les officiers tenant des commandements. En ce qui concerne les unités transférées, elles sont vidées des légionnaires, nord africains afin de ne comporter que des autochtones et un encadrement français. Cet encadrement provenant des FTEO est muté à la MMF (mission militaire française) responsable de la montée en puissance des FAVN. L'encadrement envoyé dans ces unités grève le potentiel du corps expéditionnaire car ce sont les meilleurs éléments qui sont ainsi détachés et qui font défaut au génie. Jusqu'à la fin du conflit, ce seront les personnels européens qui devront assurer l'encadrement de ces unités génie par manque de compétence locale. | ||
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| + | Les 4 premières compagnies de combat sont créées en 1951 et elles seront intégrées par la suite dans les bataillons de génie. Ces compagnies de combat appuient chacune des 4 divisions. Deux autres compagnies seront créées en 52, les 5ème et 7ème compagnies de combat. Une unité spécialisée, la 3ème compagnie du génie parachutiste est même créée en 1954 pour être intégrée au groupe aéroporté n°3. | ||
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| + | Le développement des unités du service du génie est plus lent à se mettre en place que le génie combat. En effet, le recrutement de sapeurs spécialistes autochtone est difficile car le salaire versé dans le privé est évidemment plus attractif que dans l'armée vietnamienne. Le service ne verra le jour réellement qu'en décembre 1952. 2 compagnies de soutien et une compagnie de sapeurs routiers seront créées au profit de ce service en 1953. | ||
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Version actuelle datée du 2 septembre 2020 à 20:14
Sommaire
le génie de l'armée nationale vietnamienne ANV
Le 1er janvier 1949 le gouvernement vietnamien obtient l'autorisation de créer son armée: les Forces Armée Vietnamiennes (FAVN). La montée en puissance est difficile, que ce soit au niveau du matériel qui se fait attendre ou au niveau de la formation qui provient au début en grande partie du CEFEO. En novembre 1950 l'accord est trouvé pour former 4 divisions avec des éléments de réserve, dont les premiers bataillons d'infanterie ne sont opérationnels qu'à l'été 1951. A l'origine chaque division doit comporter une compagnie génie, mais celles ci tardent à voir le jour à cause du manque d'effectif. Les 2 premières voient le jour le 1er septembre 1951, la 3ème en novembre et la dernière en juin 52. Mais leur faible capacité et leur relatif abandon au sein des divisions entraine la décision de mettre en place des bataillons du génie. le premier voit le jour début 52.
Les personnels de ces unités proviennent soit du transfert d'unités du CEFEO soit du recrutement national. La formation est assurée dans les centres français sur le territoire (Bien Hoa et Kien An) ou en France à partir de 53 pour les officiers tenant des commandements. En ce qui concerne les unités transférées, elles sont vidées des légionnaires, nord africains afin de ne comporter que des autochtones et un encadrement français. Cet encadrement provenant des FTEO est muté à la MMF (mission militaire française) responsable de la montée en puissance des FAVN. L'encadrement envoyé dans ces unités grève le potentiel du corps expéditionnaire car ce sont les meilleurs éléments qui sont ainsi détachés et qui font défaut au génie. Jusqu'à la fin du conflit, ce seront les personnels européens qui devront assurer l'encadrement de ces unités génie par manque de compétence locale.
les bataillons de génie de l'ANV
Ces 4 bataillons du génie sont créés pour pouvoir assurer un appui efficace aux divisions. Composées de 2 ou 3 compagnies de combat et d'une compagnie de commandement, leur création s'étalera de 1952 à 1954.
les compagnies de combat du génie de l'ANV
Les 4 premières compagnies de combat sont créées en 1951 et elles seront intégrées par la suite dans les bataillons de génie. Ces compagnies de combat appuient chacune des 4 divisions. Deux autres compagnies seront créées en 52, les 5ème et 7ème compagnies de combat. Une unité spécialisée, la 3ème compagnie du génie parachutiste est même créée en 1954 pour être intégrée au groupe aéroporté n°3.
les compagnies du service du génie de l'ANV
Le développement des unités du service du génie est plus lent à se mettre en place que le génie combat. En effet, le recrutement de sapeurs spécialistes autochtone est difficile car le salaire versé dans le privé est évidemment plus attractif que dans l'armée vietnamienne. Le service ne verra le jour réellement qu'en décembre 1952. 2 compagnies de soutien et une compagnie de sapeurs routiers seront créées au profit de ce service en 1953.
le génie dans l'armé nationale du Laos l'ANL
le chemin de fer indochinois
Les sapeurs de chemins de fer seront amenés à soutenir la régie des chemins de fer indochinois autant pour la réparation et l'entretien des voies que pour la mise en œuvre des matériels roulants.
Ce n'est qu'une fois la pacification en route que la régie des CFI pourra reprendre son autonomie
