180ème bataillon du génie : Différence entre versions
(→Filiation et modèles) |
(→Historique) |
||
Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
= <div style="text-align: center;"> Historique = | = <div style="text-align: center;"> Historique = | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | + | Le Corps spécial Méditerranée Niger | |
− | + | L'histoire débute en 1880 lorsque les premiers projets pour traverser le désert du Sahara et joindre l'Afrique du nord et l'Afrique équatoriale sont étudiés. En 1941, la loi du 18 juillet institue une Administration dite "des Chemins de Fer de la Méditerranée au Niger", dotée d'une autonomie administrative et financière. Cette administration, chargée de la construction et de l'exploitation du réseau, comprend un Directeur général et un Conseil de réseau. La Direction Générale du réseau est confiée à la Direction des Travaux du Méditerranée-Niger. Le Conseil de réseau n'est autre que l'ancien Comité de la Direction des Travaux dont les attributions ont été complétées et précisées. Le décret du 5 novembre 1941 complète les dispositions légales et prévoit une osmose des personnels militaires et civils travaillant à ce chantier : " Les Officiers et sous-officiers de carrière actuellement employés aux travaux de la piste […] pourront être placés dans la position hors cadre de leur corps d'origine pour être mis à la disposition de l'administration des chemins de fer de la Méditerranée au Niger". | |
− | |||
− | |||
− | En | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | Le | ||
− | - | ||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | + | Cette entreprise de travaux publics dispose d'importants moyens logistiques (y compris un train-parc) articulés autour d'engins de travaux publics, de moyens de transports et de maintenance. La société comptait à son effectif au 27 mars 1942 : 27 chefs de services, 95 chefs de Groupes, 52 chefs de Sections, 8728 Agents. | |
− | le | + | Dès le 22 novembre 1942, l'État-major du général Giraud avait admis le principe de la création d'un corps militarisé spécial baptisé "MN". Le 10 décembre 1942, trois unités sont constituées : MN1, MN2 et MN3. La même étude prévoit d'ores et déjà la réalisation des compagnies MN4 à MN7. Le 15 décembre 1942, les compagnies MN1 (Voie ferrée) et MN2 (construction de ponts) sont en attente à Oujda. La MN3 est à la disposition de la 12e Task Air Force américaine pour construire à leur profit les terrains de Télergma (I et II) et de Berteaux. Le 10 avril 1943, le Corps Spécial Méditerranée-Niger est militarisé. Monsieur Pierre CARPENTIER, Ingénieur des Ponts et Chaussées, détaché auprès de la MN depuis le mois d'octobre est assimilé Chef de Bataillon, et prend la tête des compagnies mises sur pied. Les ingénieurs et cadres sont nommés à d'autres grades militaires par assimilation. Le 1er août 1943, le corps spécial Méditerranée-Niger devient le 180e bataillon du Génie. Les compagnies MN sont renommées. La MN1 (Chemin de fer) devient la 180/1, la MN2 (Ponts) la 180/2, la MN3 (Terrassement) la 180/3, la MN4 (Routes) la 180/4, la MN5 (Électricité) la 180/5, la MN6 (Forêts) la 180/6, la MN7 (Services Généraux et Transports) la 180/7, la MN8 (Eaux) la 180/8, la MN0 (Parc Mobile) la 180/10. Au total 750 cadres et 850 hommes de toutes origines sont mobilisés. Tout ne sera pas réalisé et le bataillon va connaître assez rapidement des modifications organiques. La 180/5 devient "travaux et béton", la 180/6 construit les baraquements, la compagnie 180/8 se spécialise dans les transports d'eaux. Le 1er septembre 1943, en raison des pénuries de personnel et de matériel, les compagnies 180/2 et 180/4 sont dissoutes et servent à compléter les compagnies 180/1 et 180/3. La 180/7 devient 180/2, la 180/10 devient la 180/4. La compagnie 180/5 en cours de mise sur pied, ne possède que son encadrement. Alors que sonne l'heure de la reconquête, le 180e bataillon du Génie est réduit à un État-major, une compagnie de Commandement, une compagnie de Ponts Lourds et VF (180/1), une compagnie d'alimentation en eau (180/2), une compagnie de Travaux et Routes (180/3), et à une compagnie de parc et ateliers (180/4) |
− | Le | + | Le 180ème BG |
= <div style="text-align: center;">Les insignes = | = <div style="text-align: center;">Les insignes = |
Version du 4 décembre 2019 à 21:46
Sommaire
Filiation et modèles
180BG |
---|
50px |
Historique
Le Corps spécial Méditerranée Niger
L'histoire débute en 1880 lorsque les premiers projets pour traverser le désert du Sahara et joindre l'Afrique du nord et l'Afrique équatoriale sont étudiés. En 1941, la loi du 18 juillet institue une Administration dite "des Chemins de Fer de la Méditerranée au Niger", dotée d'une autonomie administrative et financière. Cette administration, chargée de la construction et de l'exploitation du réseau, comprend un Directeur général et un Conseil de réseau. La Direction Générale du réseau est confiée à la Direction des Travaux du Méditerranée-Niger. Le Conseil de réseau n'est autre que l'ancien Comité de la Direction des Travaux dont les attributions ont été complétées et précisées. Le décret du 5 novembre 1941 complète les dispositions légales et prévoit une osmose des personnels militaires et civils travaillant à ce chantier : " Les Officiers et sous-officiers de carrière actuellement employés aux travaux de la piste […] pourront être placés dans la position hors cadre de leur corps d'origine pour être mis à la disposition de l'administration des chemins de fer de la Méditerranée au Niger".
Cette entreprise de travaux publics dispose d'importants moyens logistiques (y compris un train-parc) articulés autour d'engins de travaux publics, de moyens de transports et de maintenance. La société comptait à son effectif au 27 mars 1942 : 27 chefs de services, 95 chefs de Groupes, 52 chefs de Sections, 8728 Agents.
Dès le 22 novembre 1942, l'État-major du général Giraud avait admis le principe de la création d'un corps militarisé spécial baptisé "MN". Le 10 décembre 1942, trois unités sont constituées : MN1, MN2 et MN3. La même étude prévoit d'ores et déjà la réalisation des compagnies MN4 à MN7. Le 15 décembre 1942, les compagnies MN1 (Voie ferrée) et MN2 (construction de ponts) sont en attente à Oujda. La MN3 est à la disposition de la 12e Task Air Force américaine pour construire à leur profit les terrains de Télergma (I et II) et de Berteaux. Le 10 avril 1943, le Corps Spécial Méditerranée-Niger est militarisé. Monsieur Pierre CARPENTIER, Ingénieur des Ponts et Chaussées, détaché auprès de la MN depuis le mois d'octobre est assimilé Chef de Bataillon, et prend la tête des compagnies mises sur pied. Les ingénieurs et cadres sont nommés à d'autres grades militaires par assimilation. Le 1er août 1943, le corps spécial Méditerranée-Niger devient le 180e bataillon du Génie. Les compagnies MN sont renommées. La MN1 (Chemin de fer) devient la 180/1, la MN2 (Ponts) la 180/2, la MN3 (Terrassement) la 180/3, la MN4 (Routes) la 180/4, la MN5 (Électricité) la 180/5, la MN6 (Forêts) la 180/6, la MN7 (Services Généraux et Transports) la 180/7, la MN8 (Eaux) la 180/8, la MN0 (Parc Mobile) la 180/10. Au total 750 cadres et 850 hommes de toutes origines sont mobilisés. Tout ne sera pas réalisé et le bataillon va connaître assez rapidement des modifications organiques. La 180/5 devient "travaux et béton", la 180/6 construit les baraquements, la compagnie 180/8 se spécialise dans les transports d'eaux. Le 1er septembre 1943, en raison des pénuries de personnel et de matériel, les compagnies 180/2 et 180/4 sont dissoutes et servent à compléter les compagnies 180/1 et 180/3. La 180/7 devient 180/2, la 180/10 devient la 180/4. La compagnie 180/5 en cours de mise sur pied, ne possède que son encadrement. Alors que sonne l'heure de la reconquête, le 180e bataillon du Génie est réduit à un État-major, une compagnie de Commandement, une compagnie de Ponts Lourds et VF (180/1), une compagnie d'alimentation en eau (180/2), une compagnie de Travaux et Routes (180/3), et à une compagnie de parc et ateliers (180/4)
Le 180ème BG
Les insignes
19ème RG | |||
---|---|---|---|
modèle avant guerre | modèle avant guerre | ||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
modèle après guerre | modèle argent | ||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
La fabrication
Description héraldique
Conception
Production
Homologation
Homologué le sous le numéro
1er RG type1 | |
---|---|
porté sur la fourragère avant guerre | |
recto | verso |
![]() |
![]() |
La fabrication
Description héraldique
Conception
Production
Homologation
Homologué le sous le numéro