71ème bataillon du génie
Filiation et modèles
| 45 à 55 | 57 à 59 | 64 à 67 | 67 à 99 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 71BG | 71BG | => | 36 BG | 71BG | 71RG | |
|
|
|
|
| ||
Historique
Mobilisation
En 1939 71° Bataillon du Génie de la 1° D I C, formé en IX° Région Militaire (Tours) Il suivit le sort de la grande unité et disparut dans la débâcle de 1940. Les Compagnies 71/1 et 71/2 sont unités combattantes du 10 mai 1940 au 21 juin 1940.
La campagne de France
En 1943 En mars 1943, au Maroc, le COG 37 (centre d’organisation du génie n° 37) par l’entremise du centre de formation du génie colonial met sur pied pour la campagne de France : Le 17° RCG, 117° RCAG, 71° RCG (Régiment de Combat du Génie), le 43°BG et la Compagnie Autonome du Génie Colonial.
Le 71° Régiment de Combat du Génie est l’unité organique de la 9° DIC
Il participe avec elle aux opérations de l’Île d’Elbe le 17 juin 1944 puis débarque en Provence et participe à l'assaut sur Toulon du 20 au 23 août. Il subira notamment des pertes importantes lors de l'assaut du fort d'Artigues mené au lance-flamme et à l'explosif. Il sera engagé dans les opérations de nettoyage de Toulon jusqu'au 27 aout, date de la capitulation allemande.
aux campagnes de France et d’Allemagne durant laquelle il a assuré le franchissement de vive force du Rhin.
Unité combattante du 16 juin 1944 au 21 juin 1944 pour les 1° et 2° compagnies à l’Île d’ Elbe Unité combattante du 18 juin 1944 au 21 juin 1944 pour la 3° compagnie à l'Île d'Elbe Unité combattante du 18 août 1944 au 8 mai 1945 pour les 1° et 2° compagnies lors de la campagne de France Unité combattante du 14 août 1944 au 8 mai 1945 pour la 3° compagnie lors de la campagne de France Unité combattante du 16 août 1944 au 8 mai 1945 pour la 21° compagnie de commandement lors de la campagne de France
La guerre d'Indochine
Transféré en Extrème Orient le 4 novembre 1945, le 71ème bataillon débarque avec 640 hommes formé avec 3 compagnies de combat et une compagnie de commandement et des services. Équipé à son départ d'Allemagne de matériels américains neufs, les sapeurs du 71 BG ne pourront jamais en profiter, car le navire transportant ces derniers ( l'Haarbleicher) fera naufrage au large du Stromboli. Ils seront alors équipés du matériel du 72ème BG, envoyés en avance.
La 71/21 est une compagnie composée à majorité de légionnaires, ce qui s’explique par le besoin durable de spécialistes pour armer les matériels lourds et les engins de cette compagnie.
L'arrivée au Sud et la prise du Tonkin Les premières missions consisteront à reprendre les agglomérations du sud, et le 71ème BG, génie organique de la 9ème DIC participera à ces grandes opérations, tout en assurant des missions de soutien général, telles la protection des convois et la remise en état des infrastructures. Il participera notamment à la réoccupation du sud Annam en janvier 46 (opération Gaur) lançant 400 m de pont, dégageant 8 kms d'abattis et créant de nombreux contournements. Sur un terrain aussi humide, les ponts sont des points fragiles livrés à la merci de la guérilla s'ils ne sont pas gardés.
Fin février 46, les éléments français s'embarquent pour prendre pieds au nord du 16° parallèle. La 9ème DIC avec le 71 BG débarque à Haiphong début mars 46 et rejoint Hanoi. Cependant, de par la mauvaise volonté du Viet Minh, la liberté d'action du corps expéditionnaire est limité au Tonkin et le génie est cantonné à des travaux annexes de réparation d'infrastructures. Le moral du 71 BG est en berne et une permutation est prévue avec le 61ème BG, qui opère au sud, en décembre 46. Mais la fin du statu quo avec le Viet Minh à Hanoi en décembre 46 change la donne.Celui ci déclenche l'insurrection à Hanoï avec pour but de détruire les éléments français sur place. La seule compagnie 71/2 sera présente et participera activement au maintien des communications notamment sur le pont Doumerc et aux opérations de dégagement.
L'engagement au Sud Vietnam La 71/2 restera jusqu’en mai 47,tandis que le reste du bataillon a relevé le 61ème BG au sud. En 47, le bataillon va perdre une grande partie de ses effectifs européens, ceux-ci étant engagés en 45 pour une durée de 48 mois. Il est alors fait appel à un sur recrutement local, toujours gênant par le caractère régionaliste donné de facto aux unités (les autochtones ne veulent pas être employées hors de leur région).
Le 15 septembre 47 le bataillon prend l’appellation officielle de bataillon colonial du génie, et ce afin de préserver le recrutement initial des engagés coloniaux dont le contrat de 48 mois arrive à terme et éviter ainsi leur réengagement dans une autre unité coloniale. L’appellation de bataillon colonial du génie était néanmoins utilisée depuis toujours par le 71 celui-ci étant traditionnellement attaché à la 9ème DIC.
Il redevient 71ème Bataillon du génie le 16 aout 1949.
La section para Une autre section de la 71/2 sera qualifiée afin d’appuyer le 2ème demi brigade coloniale de commandos parachutistes. Elle sera stationnée près de Saigon à la BAPS. Elle ne sera engagée qu’une fois lors de l’opération Jonquille en 49, le reste de ses missions relevant de l’utilisation traditionnelle des unités de génie. Les 2 sections parachutistes des BAPN et BAPS sont dissoutes le 31/10 53 et intégrées à la 17ème CGP qui est créée le 1er novembre 1953.
La compagnie de bateaux blindés Le 1er aout 1947, la compagnie de bateaux blindés est créée, rattachée au 71 BG. Elle prend alors l’appellation 71/4 en devenant la 4ème compagnie de ce bataillon. Elle est intégrée en mars 55 à la 39ème CTG lors de son rapatriement au sud Vietnam.
Le 71ème BG est dissous le 31 décembre 1955.
A la fin de la guerre, même s’il a passé la majorité de son temps au sud Vietnam, la bataillon aura perdu 145 sapeurs depuis 45 Il aura été cité trois fois à l'ordre de l'armée en Indochine. C'est la seule unité du Génie à avoir gagné en Indochine le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures. Ses compagnies ont été citées 6 fois à l'ordre du Corps d'Armée et une fois à l'ordre de la Division.
La guerre d'Algérie
EN 1957: 71° BG, reformé en Algérie le 1er mars 1957 par changement de dénomination du 291° bataillon d’infanterie. Stationné à Blida, il participe aux opérations en zone nord algérois. En 1959 Dissous le 1er décembre 1959 et devient 36° BG.
"Le Sahara
En 1964 Reformé à nouveau au Sahara (Colomb Béchar) en tant que 71° bataillon du génie saharien pour les travaux d’aménagement des sites militaires au Sahara. Pendant cette période les personnels portaient l'insigne de type 3. En 1967 Dissous le 31 mai 1967 à Metz.
En métropole
EN 1967: Reformé à Rouen le 1er décembre 1967. Création du 71° régiment du génie par changement de dénomination du 12° RG à la caserne Richepance. S’installe à Oissel (près de Rouen) en octobre 1973. Le corps reçut son drapeau le 17 janvier 1968 des mains du Général Inspecteur du Génie et reçut le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre des T.O.E. gagnée par le 71° BG. Le 71° Régiment du Génie appartient aux Forces de Manœuvre. Il est le Régiment organique de la 8° Division (PC à Compiègne) à laquelle il doit assurer en temps de guerre, sa liberté de manœuvre quel que soit l'état du terrain. Le Régiment dispose donc des matériels nécessaires pour: - faire franchir aux véhicules blindés, des cours d'eau de toute largeur (engins GILLOIS notamment), - ouvrir des itinéraires, - réaliser rapidement des obstacles, En temps de paix le Régiment doit: - se préparer à remplir cette mission, en donnant à ses personnels, la formation indispensable et à ses unités, la cohésion nécessaire. - exécuter des travaux divers au profit des formations, stationnées sur le territoire de la Région. Le 71° Régiment du Génie regroupe sous les ordres de son Chef de Corps: - 1 Compagnie de commandement et des Services, englobant les moyens nécessaires à la vie du Corps. - 2 Compagnies de combat appartenant organiquement à la 8° Division. - 3 Compagnies de combat de Brigade, rattachées à la 2° B.M. (PC à St Germain en Laye), à la 14° B.M. (PC à Laon) et à la 4° B.M. (PC à Beauvais). - 1 Compagnie d'équipement et pontage. - 1 Compagnie de travaux routiers du Génie, chargée plus particulièrement de l'exécution de travaux dans le camp de Sissonne. - 1 Compagnie d'instruction, chargée de l'instruction de base des 200 recrues qui arrivent tous les deux mois. Port de l'insigne du type 4 Il est définitivement dissous le
Les insignes
| 71ème BG | |||
|---|---|---|---|
| modèle seconde guerre peint | |||
|
|
|
|
|
| modèle seconde guerre émail | |||
|
| ||
Description héraldique
Ecu ancien écartelé d'azur et de gueules portant une ancre coloniale d'or brochée sur la tige d'une cuirasse et d'un pot en tête dun même. En canton dextre du chef, nombre 71 et en canton senestre, croix de Lorraine d'or.
Production
Fabrication Augis peint ou émaillé
Homologation
Non homologué
| 71 BG et BCG | |||
|---|---|---|---|
| période Indochine | |||
| fabrication émail | fabrication locale | ||
|
|
|
|
|
Description héraldique
Même insigne, cuirasse en relief.
Conception
Production
Fabrication Arthus Bertrand et Drago
Homologation
Homologué le 29/10/1947 sous le numéro H 333
| 71 BG | |
|---|---|
| période AFN | |
|
|
|
Description héraldique
Ecu français ancien écartelé d'azur et de gueules portant une croix d'Agades d'argent sur champ de sable brochée en cœur d'une cuirasse et d'un pot en tête d'or. En canton dextre du chef, l'inscription 71 et BG en dessous, en canton senestre, croix de Lorraine aussi d'argent.
Production
Fabrication Drago et LR
Homologation
Homologué le 24/09/1964 sous le numéro G 2032
| 71 RG | |
|---|---|
| régiment en métropole | |
|
|
|
Description héraldique
Ecu rectangulaire d'or à 2 léopards passant de gueules, chargé en pointe d'une ancre de marine d'argent supportant une cuirasse et un pot en tête d'or en relief accostés à dextre du nombre 71 de sable et à senestre des capitales RG de même.
Production
Fabrication Drago
Homologation
Homologué le 17/11/1967 sous le numéro G 2149
