Génie des états associés

De insignes du génie
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Entre 1945 et 1954, le corps expéditionnaire français qui combat en Indochine est marquée par un mal endémique, celui de l’insuffisance de ses effectifs. Pour pallier ce problème, le commandement local fait très tôt appel aux soldats autochtones qui viennent renforcer les bataillons métropolitains, affectés par les pertes dues aux opérations, comme aux maladies. À partir de 1949, la création des trois États associés (Viêt-nam, Laos et Cambodge) donne naissance aux armées nationales. Si l’accent est mis en premier lieu sur le développement des bataillons d’infanterie, il est également créé des formations d’appui, de soutien, mais également des unités de service.

L’apparition du génie militaire vietnamien, à la fin de l’année 1951, apparaît comme susceptible d’apporter une solution à la faiblesse du génie du corps expéditionnaire, et d’offrir au commandement un appréciable renfort en sapeurs. Toutefois, l’absence de cadres qualifiés au sein de la jeune armée vietnamienne oblige le génie d’Extrême-Orient à se défaire d’un nombre importants d’officiers et de sous-officiers pour encadrer et instruire les compagnies du génie vietnamien. Le départ de ces cadres des bataillons du génie des forces terrestres d’Extrême-Orient (FTEO) se fait durement ressentir au sein d’unités où l’encadrement est déjà en sous-effectif, affaiblissant par là un peu plus les formations de l’arme et du service

les bataillons de génie de l'ARVN


les compagnies de génie de l'ARVN


le génie au Laos


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