73ème bataillon du génie : Différence entre versions

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(Filiation et modèles)
(Les insignes)
 
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En 1914
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Créé le 1er novembre 1945 à partir d'éléments rassemblés au mois d'aout 1945 dans la région de Grenoble, il rejoint le camp de Mazargues où se trouve déjà le 72ème BG. Devant l'obligation de compléter ce dernier qui est encore incomplet, la majeure partie des effectifs du 73ème BG seront affectés au 72ème BG.
 
 
Le Bataillon n°19 avait été créé le 1er mai 1914 à Hussein-Dey, formé par l’ex 26° Bataillon.
 
 
 
Composition à la création : E M & S H stationne à Hussein-Dey Cie 19/1 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/2 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/3 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/4 Sapeurs Télégraphistes, stationne à Hussein-Dey Cie 19/5 stationne à Hussein-Dey Cie de Sapeurs de Chemins de Fer
 
 
 
En 1919
 
 
 
Regroupement à Hussein-Dey après que ses compagnies eussent, à peu près toutes, participé à la guerre de 1914 – 1918. C’étaient les compagnies 19/1, 19/2, 19/3, 19/14, 19/16, 19/31, 19/32, 19/33, 19/52, 19/101, 19/111, 19/112. En fin d'année il compte : Six compagnies à Alger, Quatre compagnies au Levant,
 
 
 
 
 
En 1923
 
Dissolution du 19° B.G. il donne naissance au 32° bataillon de sapeur mineurs et 45° bataillon Mixte.
 
 
 
 
En 1935
 
Le 19° Régiment du Génie est créé le 16 octobre 1935 avec les 32° et 45° bataillons du Génie qui avaient été constitués par dissolution du 19° bataillon en 1923.
 
 
 
mobilisation
 
En 1939 le 19° RG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 19 le 3 septembre 1939. il forme les 81°, 82°, 85°, 87°BG.
 
 
 
En 1940, le 19° est le régiment d’Afrique du Nord. Il est reformé le 1 septembre 1940 pour fournir des compagnies aux diverses grandes unités mobilisées sur le territoire de la 19° région.
 
 
 
la seconde guerre mondiale
 
 
 
Faisant partie de l'armée d'armistice, le 19ème RG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord
 
 
 
Il est à nouveau dissout le 16 novembre 1942 pour donner naissance au Centre d’Organisation du Génie n° 35.
 
 
 
Le 1° Bataillon du 19° Génie (Cie. 19/1 et 19/2) part en Tunisie en novembre 1942 avec la Division de Marche (DM) de Constantine pour combattre les forces du général Von Arnim. Il participe aux opérations de Tunisie: Le Faid, Pichon, Zaghouan, Kairouan, à la prise de Tunis et défilé de la Victoire à Tunis le 11 mai 1943.  
 
 
 
La 1° Compagnie a été citée à l'ordre de l'Armée Le Bataillon rentre à Hussein - Dey puis est affecté à la 3° D. I. A. ou il devient 83° B. G.  
 
  
La compagnie 19/3 avec la Division de Marche (DM) d'Alger La compagnie 19/4 avec la Brigade Légère Mécanisée La compagnie 19/5 avec la Division de Marche (DM) d'Oran.  
+
Quand le 27 février 1946 le 73 débarque en Indochine, il n'est composé que d'un état major et de la compagnie de commandement. Il se lance alors dans une campagne massive de recrutement local. Mais le besoin en cadres français reste important et ceux ci seront retirés des bataillons déjà sur place pour assurer cet encadrement.
  
 +
En avril 46, le bataillon peut enfin participer aux opérations. Dans le même temps, le centre d'instruction de Thu Dau Mat est créé pour instruire les autochtones aux travaux routiers et de construction ainsi qu'au déminage et à la réparation des engins. Celui ci est commandé par le commandant du 73ème BG, le CBA Maire, et la 73/21 en assure l’administration et la gestion. Cette compagnie est constituée en majorité de légionnaires, ce qui justifiera la création de son insigne spécifique.
  
 +
En octobre 47 le bataillon sera employé en renforcement du 61 BCG dans l’opération Léa, principalement avec la 73/2.
  
En Juin 1943
+
Son recrutement autochtone est surtout composé de Cambodgiens. Au '''printemps 47 ces deniers sont remplacés par des sapeurs marocains'''. Seule la 73/1 gardera ses personnels autochtones pendant quelques mois.
Le C. O. G. n° 35 prépare les unités qui feront partie du corps expéditionnaire français, puis de la 1° armée française :
 
- 82° bataillon du Génie (4° D.M.M) 1 juin 1943,
 
- 83° bataillon du Génie (dont la compagnie 83/1 est directement issue de la 19/1), (3° D.I.A), 1 juin 1943,
 
- 96° bataillon du Génie (5° D.B.) 1 septembre 1943,
 
  
Il donne naissance aux corps suivants:
+
A la fin de 1947, le '''73ème BG prendra l’appellation 73ème BNAG,''' bataillon nord africain du génie. Il est composé d'éléments européens provenant de France mais aussi de la dissolution des 74ème BG et de la 161ème CCG. Il atteint alors un effectif de 870 combattants. En octobre 1950 il sera redescendu à un effectif de 623.
- 180° bataillon du Génie de réserve général ;
 
- 101° régiment du Génie de Réserve Générale;
 
- 211° Bataillon de Ponts Lourds
 
- 151° et 152° régiment du Génie (de Corps d’Armée) ;
 
- 215° bataillon du Génie de réserve général.  
 
  
après guerre
+
Dégagé des contraintes relatives à la présence de soldats autochtones (son emploi étant jusqu'à présent lié au territoire de recrutement), le 73 BNAG devient le bataillon de réserve générale du génie en mesure d'être engagé sur l'ensemble du territoire . Il sera rapidement envoyé en zone TFIN et participera au opérations d'évacuation de la zone frontière et de la RC4 entre Cao Bang et That Khé. Il perdra 43 combattants lors de ces engagements.
Le 19ème RG est reformé entièrement en Afrique du Nord le 1 janvier 1946. Le personnel provient du COG n° 35. Le chef de corps est le Lieutenant-colonel GARRE Henry Justin.  
 
En 1949
 
  
guerre d'Indochine
+
Le '''16 août 1949, les éléments Nord-Africain sont remplacés par des autochtones'''. Le 73° B.N. A. G. devient 73° Bataillon du Génie jusqu'à sa dissolution le 31 janvier 1955
Formation à Alger le 11 août 1949 d’une 19° compagnie de marche au titre du renfort en Extrême – Orient
 
  
Son P.C. est à Hanoï et la compagnie participe aux opérations au Tonkin Laos et Centre Vietnam. Rapatrié en AFN en juillet 1955, dissoute le 31 août 1955, elle donne naissance à la 60° CGAP (compagnie du génie aéroportée).  
+
En 52 il assure le soutien du CIG de Kien An, la 73/21 assurant l’administration du centre et l’instruction étant réalisée par roulement avec les cies de combat. Ce centre est dissous le 1er juillet 54.
  
guerre d'Algérie
+
<u> Le camp retranché de Na San</u>
En mai 1956 est créé le centre d’instruction du Génie n°19.  
+
Parmi toutes les opérations réalisées, une section du 73 participera activement à la défense du camp de Na San en octobre 52. Cette section renforcée de 300 PIM et 200 coolies s’occupera notamment des pistes d’accès et du débroussaillage du camp et de ses alentours. Le pont aérien permet de de livrer massivement matériels et matériaux optimisant le travail du génie. La pose des mines et barbelés est partagée entre le génie et l’infanterie tandis que les munitions spéciales (charges plates et futs de Nagel) restent du seul ressort du génie. Lors des combats, le génie sera employé pour remettre en état les obstacles et entretenir la piste d’aviation, principalement de nuit. Fin mars les éléments du 73 BG sont retirés de la base.
  
Dissolution du 19° R.G. le 31 août 1962 Reconstitution d’un 19° B.G. le 1er novembre 1962.
+
La 73/1 sera '''dissoute le 21/12/54 et le reste du bataillon le 31/01/55''', ses personnels étant reversés au 6ème BGVN.
 
 
Le régiment en métropole
 
 
 
le 19ème BG est transféré à Besançon en mai 1964, le bataillon prend l’appellation de 19° régiment du Génie, le 1er décembre 1964.
 
 
 
Le 19° Régiment du Génie est toujours en garnison à Besançon.
 
  
 
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!colspan="2"|modèle argent
 
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== La fabrication ==
 
 
=== Description héraldique ===
 
=== Description héraldique ===
  
 
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Ancre de marine de gueules posée en barre au cordage d'or bordant la rondache du même, adextrée d'une cuirasse et d'un pot en tête de sable brochant en chef une croix de Lorraine blanche et senestrée d'une tête d'annamite d'or. Sur la partie senestre de l'ancre, nombre 73 de sable.
=== Conception ===
 
 
 
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=== Production ===
 
=== Production ===
  
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Fabrication Drago, locale
  
 
=== Homologation ===
 
=== Homologation ===
  
Homologué le sous le numéro  
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Homologué le 29/10/1946 sous le numéro H 334
  
 
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!colspan="2"|1er RG type1
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== La fabrication ==
 
 
=== Description héraldique ===
 
=== Description héraldique ===
  
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Ecu rectangulaire tiercé en barre de sinople, de gueules et de sable à une cuirasse et un pot en tête stylisé de sable brochant sur un dragon d'or. Sur la cuirasse, grenade à 7 flammes d'or. En canton dextre du chef, nombre 73 d'or et en canton senestre de la pointe, nombre 21 du même.
  
 
=== Conception ===
 
=== Conception ===
  
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La 21ème compagnie de commandement et de logistique est une unité formée en majorité de personnel de la Légion étrangère. C'est pourquoi, cette compagnie se distingue des autres avec les attributs légion qui ornent l'insigne.
  
 
=== Production ===
 
=== Production ===
  
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fabrication Drago
  
 
=== Homologation ===
 
=== Homologation ===
  
Homologué le  sous le numéro
+
Non homologué
 
 
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Version actuelle datée du 2 septembre 2020 à 19:46

Filiation et modèles

73BG
73BG.jpg

Historique

Créé le 1er novembre 1945 à partir d'éléments rassemblés au mois d'aout 1945 dans la région de Grenoble, il rejoint le camp de Mazargues où se trouve déjà le 72ème BG. Devant l'obligation de compléter ce dernier qui est encore incomplet, la majeure partie des effectifs du 73ème BG seront affectés au 72ème BG.

Quand le 27 février 1946 le 73 débarque en Indochine, il n'est composé que d'un état major et de la compagnie de commandement. Il se lance alors dans une campagne massive de recrutement local. Mais le besoin en cadres français reste important et ceux ci seront retirés des bataillons déjà sur place pour assurer cet encadrement.

En avril 46, le bataillon peut enfin participer aux opérations. Dans le même temps, le centre d'instruction de Thu Dau Mat est créé pour instruire les autochtones aux travaux routiers et de construction ainsi qu'au déminage et à la réparation des engins. Celui ci est commandé par le commandant du 73ème BG, le CBA Maire, et la 73/21 en assure l’administration et la gestion. Cette compagnie est constituée en majorité de légionnaires, ce qui justifiera la création de son insigne spécifique.

En octobre 47 le bataillon sera employé en renforcement du 61 BCG dans l’opération Léa, principalement avec la 73/2.

Son recrutement autochtone est surtout composé de Cambodgiens. Au printemps 47 ces deniers sont remplacés par des sapeurs marocains. Seule la 73/1 gardera ses personnels autochtones pendant quelques mois.

A la fin de 1947, le 73ème BG prendra l’appellation 73ème BNAG, bataillon nord africain du génie. Il est composé d'éléments européens provenant de France mais aussi de la dissolution des 74ème BG et de la 161ème CCG. Il atteint alors un effectif de 870 combattants. En octobre 1950 il sera redescendu à un effectif de 623.

Dégagé des contraintes relatives à la présence de soldats autochtones (son emploi étant jusqu'à présent lié au territoire de recrutement), le 73 BNAG devient le bataillon de réserve générale du génie en mesure d'être engagé sur l'ensemble du territoire . Il sera rapidement envoyé en zone TFIN et participera au opérations d'évacuation de la zone frontière et de la RC4 entre Cao Bang et That Khé. Il perdra 43 combattants lors de ces engagements.

Le 16 août 1949, les éléments Nord-Africain sont remplacés par des autochtones. Le 73° B.N. A. G. devient 73° Bataillon du Génie jusqu'à sa dissolution le 31 janvier 1955

En 52 il assure le soutien du CIG de Kien An, la 73/21 assurant l’administration du centre et l’instruction étant réalisée par roulement avec les cies de combat. Ce centre est dissous le 1er juillet 54.

Le camp retranché de Na San Parmi toutes les opérations réalisées, une section du 73 participera activement à la défense du camp de Na San en octobre 52. Cette section renforcée de 300 PIM et 200 coolies s’occupera notamment des pistes d’accès et du débroussaillage du camp et de ses alentours. Le pont aérien permet de de livrer massivement matériels et matériaux optimisant le travail du génie. La pose des mines et barbelés est partagée entre le génie et l’infanterie tandis que les munitions spéciales (charges plates et futs de Nagel) restent du seul ressort du génie. Lors des combats, le génie sera employé pour remettre en état les obstacles et entretenir la piste d’aviation, principalement de nuit. Fin mars les éléments du 73 BG sont retirés de la base.

La 73/1 sera dissoute le 21/12/54 et le reste du bataillon le 31/01/55, ses personnels étant reversés au 6ème BGVN.

Les insignes

73ème BG
modèle normal modèle local
73BG.jpg 73BG Dos.jpg 73BG local.jpg 73BG local Dos.jpg
modèle argent
73BG Ag.jpg 73BG Ag Dos.jpg 73BG2 Ag.jpg 73BG2 Ag Dos.jpg
modèle argent
73BG3 Ag.jpg 73BG3 Ag Dos.jpg


Description héraldique

Ancre de marine de gueules posée en barre au cordage d'or bordant la rondache du même, adextrée d'une cuirasse et d'un pot en tête de sable brochant en chef une croix de Lorraine blanche et senestrée d'une tête d'annamite d'or. Sur la partie senestre de l'ancre, nombre 73 de sable.

Production

Fabrication Drago, locale

Homologation

Homologué le 29/10/1946 sous le numéro H 334

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73/21 compagnie
73 21Cie.jpg 73 21Cie Dos.jpg


Description héraldique

Ecu rectangulaire tiercé en barre de sinople, de gueules et de sable à une cuirasse et un pot en tête stylisé de sable brochant sur un dragon d'or. Sur la cuirasse, grenade à 7 flammes d'or. En canton dextre du chef, nombre 73 d'or et en canton senestre de la pointe, nombre 21 du même.

Conception

La 21ème compagnie de commandement et de logistique est une unité formée en majorité de personnel de la Légion étrangère. C'est pourquoi, cette compagnie se distingue des autres avec les attributs légion qui ornent l'insigne.

Production

fabrication Drago

Homologation

Non homologué




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