326/10ème compagnie de ponts lourds : Différence entre versions

De insignes du génie
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En 1914
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La 10e Compagnie de Ponts Lourds et par la suite 326/10 est mise sur pieds par le DGG n° 7.
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Le Bataillon n°19 avait été créé le 1er mai 1914 à Hussein-Dey, formé par l’ex 26° Bataillon.
 
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Composition à la création : E M & S H stationne à Hussein-Dey Cie 19/1 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/2 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/3 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/4 Sapeurs Télégraphistes, stationne à Hussein-Dey Cie 19/5 stationne à Hussein-Dey Cie de Sapeurs de Chemins de Fer
 
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En 1919
 
  
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Regroupement à Hussein-Dey après que ses compagnies eussent, à peu près toutes, participé à la guerre de 1914 – 1918. C’étaient les compagnies 19/1, 19/2, 19/3, 19/14, 19/16, 19/31, 19/32, 19/33, 19/52, 19/101, 19/111, 19/112. En fin d'année il compte : Six compagnies à Alger, Quatre compagnies au Levant,
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Toutes les CPL sont des unités appartenant à la réserve générale du Génie puis rattachées suivant les besoins à une armée.  
  
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Le 3/9/39 la 10e Compagnie de Ponts Lourds du Génie est mise sur pieds à Roquemaure (Gard 30). Les Effectifs provenant du Centre de Mobilisation du Génie n°7 à Avignon sont de: 1 Capitaine, 4 Sous-lieutenant  - 15 Sous-officiers, 20 1e Classe et 168 Sapeurs.
  
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En 1923
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Le 27/9/39 elle se déplace sur Villeneuve-Lès-Avignon (Gard 30), stationne au fort Saint André, et commence son instruction.
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Dissolution du 19° B.G. il donne naissance au 32° bataillon de sapeur mineurs et 45° bataillon Mixte.
 
  
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Le 13/11/39 elle part pour Busnes (Pas-de-Calais 62) qu'elle atteint le 15/11/39. Dès son arrivée elle construit d’un pont Pigeaud à Busnes, sur le canal de l’Aisne.
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En 1935
 
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Le 19° Régiment du Génie est créé le 16 octobre 1935 avec les 32° et 45° bataillons du Génie qui avaient été constitués par dissolution du 19° bataillon en 1923.  
 
  
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mobilisation
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Le 01/03/40 la 10e CPL par changement de dénomination devient 326/10e CPL.  
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En 1939 le 19° RG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 19 le 3 septembre 1939. il forme les 81°, 82°, 85°, 87°BG.  
 
  
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En 1940, le 19° est le régiment d’Afrique du Nord. Il est reformé le 1 septembre 1940 pour fournir des compagnies aux diverses grandes unités mobilisées sur le territoire de la 19° région.  
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Le 6/4/40 elle arrivée à Saint-Dizier (Haute-Marne 52) puis Ancerville (Meuse 55) où elle lance un pont de type « A ». Elle renforce les ponts de la Noue et de Saint-Dizier (Haute-Marne 52). Du 10 au 12/5/40 elle subit des attaques aériennes et des bombardements.
  
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la seconde guerre mondiale
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Arrivée à Vienne-la-ville (Marne 51) le 5/6/40 sa mission change au profit de travaux défensifs pour essayer de contrer l'avance allemande.:
  
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Faisant partie de l'armée d'armistice, le 19ème RG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord
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* établissement de dispositifs minés sur les ponts de l’Aisne avec la Compagnie de Sapeurs Mineurs d’Armée 152/3.
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* préparation de dispositif de mines sur l’Ornain, le canal de la Marne au Rhin,
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* destruction de ponts après repli
  
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Il est à nouveau dissout le 16 novembre 1942 pour donner naissance au Centre d’Organisation du Génie n° 35.
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Devant l'avancée allemande elle reflue vers le sud en passant par les Vosges, l'Ain et la Haute Savoie. Elle termine le 25/6/40 à Remoulins (Gard 30)
  
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Le 1° Bataillon du 19° Génie (Cie. 19/1 et 19/2) part en Tunisie en novembre 1942 avec la Division de Marche (DM) de Constantine pour combattre les forces du général Von Arnim. Il participe aux opérations de Tunisie: Le Faid, Pichon, Zaghouan, Kairouan, à la prise de Tunis et défilé de la Victoire à Tunis le 11 mai 1943.  
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Le 01/7/40 elle fusionne avec la 326/17 pour constituer la 17e Compagnie de Travailleurs de Ponts Lourds.  
  
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La 1° Compagnie a été citée à l'ordre de l'Armée Le Bataillon rentre à Hussein - Dey puis est affecté à la 3° D. I. A. ou il devient 83° B. G.  
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Cette unité n'est plus militaire, mais une unité de travailleurs encadrés par ordre n° 108 du 1/7/40 du Commandement des Réserves Générales pour exécution au 5/7/40.  
  
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La compagnie 19/3 avec la Division de Marche (DM) d'Alger La compagnie 19/4 avec la Brigade Légère Mécanisée La compagnie 19/5 avec la Division de Marche (DM) d'Oran.  
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Sa mission est la réparation et la remise en état des infrastructures causés par les affrontements.
  
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Le 11/7/40 elle stationne à Crest (Drôme 26) puis est démobilisée de 13 au 22/7/40
  
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Reconnue Unité Combattante du 10 au 17/6/40.
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En Juin 1943
 
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Le C. O. G. n° 35 prépare les unités qui feront partie du corps expéditionnaire français, puis de la 1° armée française :
 
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- 82° bataillon du Génie (4° D.M.M) 1 juin 1943,
 
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- 83° bataillon du Génie (dont la compagnie 83/1 est directement issue de la 19/1), (3° D.I.A), 1 juin 1943,
 
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- 96° bataillon du Génie (5° D.B.) 1 septembre 1943,
 
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Il donne naissance aux corps suivants:
 
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- 180° bataillon du Génie de réserve général ;
 
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- 101° régiment du Génie de Réserve Générale;
 
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- 211° Bataillon de Ponts Lourds
 
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- 151° et 152° régiment du Génie (de Corps d’Armée) ;
 
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- 215° bataillon du Génie de réserve général.
 
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après guerre
 
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Le 19ème RG est reformé entièrement en Afrique du Nord le 1 janvier 1946. Le personnel provient du COG n° 35. Le chef de corps est le Lieutenant-colonel GARRE Henry Justin.
 
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En 1949
 
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guerre d'Indochine
 
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Formation à Alger le 11 août 1949 d’une 19° compagnie de marche au titre du renfort en Extrême – Orient
 
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Son P.C. est à Hanoï et la compagnie participe aux opérations au Tonkin Laos et Centre Vietnam. Rapatrié en AFN en juillet 1955, dissoute le 31 août 1955, elle donne naissance à la 60° CGAP (compagnie du génie aéroportée).
 
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guerre d'Algérie
 
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En mai 1956 est créé le centre d’instruction du Génie n°19.
 
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Dissolution du 19° R.G. le 31 août 1962 Reconstitution d’un 19° B.G. le 1er novembre 1962.
 
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Le régiment en métropole
 
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le 19ème BG est transféré à Besançon en mai 1964, le bataillon prend l’appellation de 19° régiment du Génie, le 1er décembre 1964.
 
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Le 19° Régiment du Génie est toujours en garnison à Besançon.
 
  
 
= <div style="text-align: center;">Les insignes =
 
= <div style="text-align: center;">Les insignes =
  
 
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!colspan="2"|19ème RG
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!colspan="2"|10ème Cie ponts lourds
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!colspan="2"|modèle avant guerre
 
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!colspan="2"|modèle avant guerre
 
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!colspan="2"|modèle après guerre
 
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!colspan="2"|modèle argent
 
 
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== La fabrication ==
 
== La fabrication ==
 
=== Description héraldique ===
 
=== Description héraldique ===
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Insigne sous  forme d’un écu français ancien de gueules fileté  d’or à un besant ouvert sur un paysage de sinople à un élément de pont de sable et un moulin à vent blanc sur ciel d’azur. En pointe, inscription 10 PL, d’or.
  
 
=== Conception ===
 
=== Conception ===
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Écu  rouge avec une fenêtre ronde ouverte sur un paysage vallonné de vert à un moulin à vent blanc sur un ciel bleu. Au premier plan une masse noire, se révèle  être une travure de pont posé sur un massif vert foncé.
  
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Pourquoi un moulin ? Ou pourquoi pas, notons que le capitaine commandant la 10e Cie de Ponts Lourds s’appelait « Moulin ».
  
 
=== Production ===
 
=== Production ===
 +
Commande de 500 ex ordinaire et de 15 ex en ARGENT le 5/3/40 par le Capitaine MOULIN Commandant la 10° Cie de Ponts Lourds  SP 6150.
  
 +
Livraison de 260 ex le 3/6/40.
  
−
=== Homologation ===
+
Fabrication émaillée, A. AUGIS ME ST BARTHELEMY LYON, en relief sur réservation lisse, dos granuleux, doré, fixation par épingle verticale sous pastille oblong, dimensions, Hauteur 31 mm et Largeur 27 mm.
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Homologué le  sous le numéro
 
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!colspan="2"|1er RG type1
 
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!colspan="2"|porté sur la fourragère avant guerre
 
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!recto
 
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!verso
 
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== La fabrication ==
 
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=== Description héraldique ===
 
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=== Conception ===
 
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=== Production ===
 
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=== Homologation ===
 
=== Homologation ===
  
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Homologué le  sous le numéro
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Non homologué
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Version actuelle datée du 2 septembre 2020 à 13:52

Filiation et modèles

10CPL
10CPL.jpg

Historique

La 10e Compagnie de Ponts Lourds et par la suite 326/10 est mise sur pieds par le DGG n° 7.

Toutes les CPL sont des unités appartenant à la réserve générale du Génie puis rattachées suivant les besoins à une armée.

Le 3/9/39 la 10e Compagnie de Ponts Lourds du Génie est mise sur pieds à Roquemaure (Gard 30). Les Effectifs provenant du Centre de Mobilisation du Génie n°7 à Avignon sont de: 1 Capitaine, 4 Sous-lieutenant - 15 Sous-officiers, 20 1e Classe et 168 Sapeurs.

Le 27/9/39 elle se déplace sur Villeneuve-Lès-Avignon (Gard 30), stationne au fort Saint André, et commence son instruction.

Le 13/11/39 elle part pour Busnes (Pas-de-Calais 62) qu'elle atteint le 15/11/39. Dès son arrivée elle construit d’un pont Pigeaud à Busnes, sur le canal de l’Aisne.

Le 01/03/40 la 10e CPL par changement de dénomination devient 326/10e CPL.

Le 6/4/40 elle arrivée à Saint-Dizier (Haute-Marne 52) puis Ancerville (Meuse 55) où elle lance un pont de type « A ». Elle renforce les ponts de la Noue et de Saint-Dizier (Haute-Marne 52). Du 10 au 12/5/40 elle subit des attaques aériennes et des bombardements.

Arrivée à Vienne-la-ville (Marne 51) le 5/6/40 sa mission change au profit de travaux défensifs pour essayer de contrer l'avance allemande.:

  • établissement de dispositifs minés sur les ponts de l’Aisne avec la Compagnie de Sapeurs Mineurs d’Armée 152/3.
  • préparation de dispositif de mines sur l’Ornain, le canal de la Marne au Rhin,
  • destruction de ponts après repli

Devant l'avancée allemande elle reflue vers le sud en passant par les Vosges, l'Ain et la Haute Savoie. Elle termine le 25/6/40 à Remoulins (Gard 30)

Le 01/7/40 elle fusionne avec la 326/17 pour constituer la 17e Compagnie de Travailleurs de Ponts Lourds.

Cette unité n'est plus militaire, mais une unité de travailleurs encadrés par ordre n° 108 du 1/7/40 du Commandement des Réserves Générales pour exécution au 5/7/40.

Sa mission est la réparation et la remise en état des infrastructures causés par les affrontements.

Le 11/7/40 elle stationne à Crest (Drôme 26) puis est démobilisée de 13 au 22/7/40

Reconnue Unité Combattante du 10 au 17/6/40.

Les insignes

10ème Cie ponts lourds
10CPL.jpg 10CPL Dos.jpg


La fabrication

Description héraldique

Insigne sous forme d’un écu français ancien de gueules fileté d’or à un besant ouvert sur un paysage de sinople à un élément de pont de sable et un moulin à vent blanc sur ciel d’azur. En pointe, inscription 10 PL, d’or.

Conception

Écu rouge avec une fenêtre ronde ouverte sur un paysage vallonné de vert à un moulin à vent blanc sur un ciel bleu. Au premier plan une masse noire, se révèle être une travure de pont posé sur un massif vert foncé.

Pourquoi un moulin ? Ou pourquoi pas, notons que le capitaine commandant la 10e Cie de Ponts Lourds s’appelait « Moulin ».

Production

Commande de 500 ex ordinaire et de 15 ex en ARGENT le 5/3/40 par le Capitaine MOULIN Commandant la 10° Cie de Ponts Lourds SP 6150.

Livraison de 260 ex le 3/6/40.

Fabrication émaillée, A. AUGIS ME ST BARTHELEMY LYON, en relief sur réservation lisse, dos granuleux, doré, fixation par épingle verticale sous pastille oblong, dimensions, Hauteur 31 mm et Largeur 27 mm.

Homologation

Non homologué


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