31ème bataillon du génie : Différence entre versions
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− | + | Le 31ème régiment du génie est créé en 1920 au Maroc. | |
− | + | De 1920 à 1938, sous le commandement et la direction de chefs, tel le Maréchal Lyautey, le 31e bataillon du génie participe à toutes les opérations au Maroc. Le 31e B.G. construit une énorme infrastructure routière et ferroviaire, ainsi que tous les ouvrages d'art y afférents, créant ainsi des pôles de sédentarisation auprès des postes militaires. | |
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+ | Mobilisation | ||
En 1939 le 31ème BG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 31 le 3 septembre 1939. il forme plusieurs bataillons de sapeurs | En 1939 le 31ème BG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 31 le 3 septembre 1939. il forme plusieurs bataillons de sapeurs | ||
− | + | Après l'armistice il est reformé le 1 septembre 1940 au Maroc à Port Lyautey. | |
− | + | La seconde guerre mondiale | |
− | Faisant partie de l'armée d'armistice, le 31ème BG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord | + | Faisant partie de l'armée d'armistice, le 31ème BG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord en novembre 42. |
Une partie du bataillon quitte Port-Lyautey, le 26 décembre 1942 pour rejoindre l'Algérie, puis participe à la campagne de Tunisie | Une partie du bataillon quitte Port-Lyautey, le 26 décembre 1942 pour rejoindre l'Algérie, puis participe à la campagne de Tunisie | ||
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De 1944 à 1945, le 31e B.G. s'est transformé en 88e B.G. (Bataillon blindé). Il participe à l'occupation de Berlin, et organise le secteur français. Puis, le bataillon est mis à la disposition du camp de Coëtquidan pour contribuer à l'aménagement de la future « école spéciale militaire inter armes » (Saint CYR / E.S.M.I.A.). | De 1944 à 1945, le 31e B.G. s'est transformé en 88e B.G. (Bataillon blindé). Il participe à l'occupation de Berlin, et organise le secteur français. Puis, le bataillon est mis à la disposition du camp de Coëtquidan pour contribuer à l'aménagement de la future « école spéciale militaire inter armes » (Saint CYR / E.S.M.I.A.). | ||
− | + | Après guerre | |
Le 31ème RG est reformé le 1er mars 1946 à Port-Lyautey. Le régiment lance des dizaines de ponts et réalise des centaines de kilomètres de routes et de pistes, tout en renforçant d'autres unités dans leur mission de sécurité. | Le 31ème RG est reformé le 1er mars 1946 à Port-Lyautey. Le régiment lance des dizaines de ponts et réalise des centaines de kilomètres de routes et de pistes, tout en renforçant d'autres unités dans leur mission de sécurité. | ||
− | + | Guerre d'Indochine | |
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Du 1er mai 1949 au 1er mai 1956, le 31e R.G. met sur pied le 31e Bataillon de Marche du génie, pour servir dans la guerre d'Indochine. Dans toute la péninsule indochinoise, mais surtout au Tonkin, le 31e B.M.G. participe aux combats et particulièrement à Dien-Bien-Phu, assurant travaux, création et entretien d'axes routiers et de pistes d'aviation, construisant ponts et abris, protégeant ou déminant, combattant avec l'infanterie dans les contre-attaques au lance-flammes, jusqu'à la chute du camp retranché, perdant ainsi 25 % de ses effectifs | Du 1er mai 1949 au 1er mai 1956, le 31e R.G. met sur pied le 31e Bataillon de Marche du génie, pour servir dans la guerre d'Indochine. Dans toute la péninsule indochinoise, mais surtout au Tonkin, le 31e B.M.G. participe aux combats et particulièrement à Dien-Bien-Phu, assurant travaux, création et entretien d'axes routiers et de pistes d'aviation, construisant ponts et abris, protégeant ou déminant, combattant avec l'infanterie dans les contre-attaques au lance-flammes, jusqu'à la chute du camp retranché, perdant ainsi 25 % de ses effectifs | ||
Le 31e B.M.G. se voit distingué par de nombreuses citations collectives et confier la garde du drapeau du Génie d'Extrême-Orient. De retour au Maroc, le 31e B.M.G est dissous et devient le 62e B.G. Il reprend ses missions, avec pour base Port Lyautey. | Le 31e B.M.G. se voit distingué par de nombreuses citations collectives et confier la garde du drapeau du Génie d'Extrême-Orient. De retour au Maroc, le 31e B.M.G est dissous et devient le 62e B.G. Il reprend ses missions, avec pour base Port Lyautey. | ||
− | + | Guerre d'Algérie | |
− | Le régiment est dissous, puis recréé sous forme de bataillon, le 1er décembre 1959. Il renaît par modification nominale du 62e bataillon du génie. Il participe aux opérations en Algérie en particulier dans l'Oranais. Le 31e B.G. devient l'unité organique de la zone Ouest Oranais. Ses personnels participent outre leurs missions de sapeurs, à de nombreux engagements entre la Méditerranée et le Sahara, en appui des unités de la Légion étrangère et des Fusillers marins, combattants les bandes | + | Le régiment est dissous, puis recréé sous forme de bataillon, le 1er décembre 1959. Il renaît par modification nominale du 62e bataillon du génie. Il participe aux opérations en Algérie en particulier dans l'Oranais. Le 31e B.G. devient l'unité organique de la zone Ouest Oranais. Ses personnels participent outre leurs missions de sapeurs, à de nombreux engagements entre la Méditerranée et le Sahara, en appui des unités de la Légion étrangère et des Fusillers marins, combattants les bandes rebelles. |
Engagées sur de nombreux chantiers opérationnels, les unités du 31e bataillon du génie sont très dispersées. La principale mission reste la réalisation et l'entretien de la ligne Morice, un barrage électrifié et miné de la frontière algéro-marocaine. Ce barrage est composé de plusieurs centaines de kilomètres de réseaux barbelés, minés et électrifiés, desservis par autant de kilomètres de pistes ponctuées de postes de surveillance, équipés de groupes électrogènes et de projecteurs. Le bataillon participe au démontage de la base de Mers El Kébir et quitte l'Algérie, puis est dissous le 31 décembre 1962 au camp de Sissonne. | Engagées sur de nombreux chantiers opérationnels, les unités du 31e bataillon du génie sont très dispersées. La principale mission reste la réalisation et l'entretien de la ligne Morice, un barrage électrifié et miné de la frontière algéro-marocaine. Ce barrage est composé de plusieurs centaines de kilomètres de réseaux barbelés, minés et électrifiés, desservis par autant de kilomètres de pistes ponctuées de postes de surveillance, équipés de groupes électrogènes et de projecteurs. Le bataillon participe au démontage de la base de Mers El Kébir et quitte l'Algérie, puis est dissous le 31 décembre 1962 au camp de Sissonne. | ||
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En 1971, le 31e régiment du génie s'installe à Castelsarrasin devenant successivement régiment du génie de corps d'armée, puis régiment de Travaux lourds pour les grands camps. | En 1971, le 31e régiment du génie s'installe à Castelsarrasin devenant successivement régiment du génie de corps d'armée, puis régiment de Travaux lourds pour les grands camps. | ||
− | En 1998, il devient régiment de génie de combat. Il est rattaché à la 3ème Division dont il est le régiment d'appui divisionnaire | + | |
+ | En 1998, il devient régiment de génie de combat. Il est maintenant rattaché à la 3ème Division dont il est le régiment d'appui divisionnaire | ||
= <div style="text-align: center;">Les insignes = | = <div style="text-align: center;">Les insignes = |
Version du 9 octobre 2019 à 19:38
Sommaire
Filiation et modèles
31BG | 31BMG | 62BG | 31RG | 31RG |
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50px |
Historique
Le 31ème régiment du génie est créé en 1920 au Maroc.
De 1920 à 1938, sous le commandement et la direction de chefs, tel le Maréchal Lyautey, le 31e bataillon du génie participe à toutes les opérations au Maroc. Le 31e B.G. construit une énorme infrastructure routière et ferroviaire, ainsi que tous les ouvrages d'art y afférents, créant ainsi des pôles de sédentarisation auprès des postes militaires.
Mobilisation
En 1939 le 31ème BG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 31 le 3 septembre 1939. il forme plusieurs bataillons de sapeurs
Après l'armistice il est reformé le 1 septembre 1940 au Maroc à Port Lyautey.
La seconde guerre mondiale
Faisant partie de l'armée d'armistice, le 31ème BG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord en novembre 42.
Une partie du bataillon quitte Port-Lyautey, le 26 décembre 1942 pour rejoindre l'Algérie, puis participe à la campagne de Tunisie
Il est dissout à son retour en 1943 pour donner naissance au Centre d’Organisation du Génie n° 31-33. Il donne naissance à de nombreuses unités dont il assure l'instruction. Ces unités participent à la campagne d'Italie, puis au débarquement en Provence avec la Première Armée en 1944.
De 1944 à 1945, le 31e B.G. s'est transformé en 88e B.G. (Bataillon blindé). Il participe à l'occupation de Berlin, et organise le secteur français. Puis, le bataillon est mis à la disposition du camp de Coëtquidan pour contribuer à l'aménagement de la future « école spéciale militaire inter armes » (Saint CYR / E.S.M.I.A.).
Après guerre
Le 31ème RG est reformé le 1er mars 1946 à Port-Lyautey. Le régiment lance des dizaines de ponts et réalise des centaines de kilomètres de routes et de pistes, tout en renforçant d'autres unités dans leur mission de sécurité.
Guerre d'Indochine
Du 1er mai 1949 au 1er mai 1956, le 31e R.G. met sur pied le 31e Bataillon de Marche du génie, pour servir dans la guerre d'Indochine. Dans toute la péninsule indochinoise, mais surtout au Tonkin, le 31e B.M.G. participe aux combats et particulièrement à Dien-Bien-Phu, assurant travaux, création et entretien d'axes routiers et de pistes d'aviation, construisant ponts et abris, protégeant ou déminant, combattant avec l'infanterie dans les contre-attaques au lance-flammes, jusqu'à la chute du camp retranché, perdant ainsi 25 % de ses effectifs
Le 31e B.M.G. se voit distingué par de nombreuses citations collectives et confier la garde du drapeau du Génie d'Extrême-Orient. De retour au Maroc, le 31e B.M.G est dissous et devient le 62e B.G. Il reprend ses missions, avec pour base Port Lyautey.
Guerre d'Algérie
Le régiment est dissous, puis recréé sous forme de bataillon, le 1er décembre 1959. Il renaît par modification nominale du 62e bataillon du génie. Il participe aux opérations en Algérie en particulier dans l'Oranais. Le 31e B.G. devient l'unité organique de la zone Ouest Oranais. Ses personnels participent outre leurs missions de sapeurs, à de nombreux engagements entre la Méditerranée et le Sahara, en appui des unités de la Légion étrangère et des Fusillers marins, combattants les bandes rebelles.
Engagées sur de nombreux chantiers opérationnels, les unités du 31e bataillon du génie sont très dispersées. La principale mission reste la réalisation et l'entretien de la ligne Morice, un barrage électrifié et miné de la frontière algéro-marocaine. Ce barrage est composé de plusieurs centaines de kilomètres de réseaux barbelés, minés et électrifiés, desservis par autant de kilomètres de pistes ponctuées de postes de surveillance, équipés de groupes électrogènes et de projecteurs. Le bataillon participe au démontage de la base de Mers El Kébir et quitte l'Algérie, puis est dissous le 31 décembre 1962 au camp de Sissonne.
Le régiment en métropole
Recréé à Libourne en 1964, le 31e régiment du génie est un régiment non endivisionné assurant l'instruction de nombreux spécialistes en mécanique, travaux et acconage (chalands de débarquement et aménagement de plages).
En 1971, le 31e régiment du génie s'installe à Castelsarrasin devenant successivement régiment du génie de corps d'armée, puis régiment de Travaux lourds pour les grands camps.
En 1998, il devient régiment de génie de combat. Il est maintenant rattaché à la 3ème Division dont il est le régiment d'appui divisionnaire
Les insignes
31ème RG et BG | |||
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modèle avant guerre | |||
modèle avant guerre | |||
La fabrication
Description héraldique
Conception
Production
Homologation
Non homologué
31ème bataillon marche du génie | |||
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période Indochine | |||
version normale | version argent | ||
La fabrication
Description héraldique
Conception
Production
fabrication Drago Paris, drago Paris rue O. Métra, argent
Homologation
Non homologué
31ème régiment du génie | |||
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localisé en métropole avant 1980 | |||
version argent | version après 1980 | ||
La fabrication
Description héraldique
Conception
Production
fabrication Drago, Courtois, OFSI, Balalrd, Delsart, Boussemart, LR
Homologation
Homologué H 620 version bulldozer
Homologué G 2997 version cuirasse