10ème régiment du génie : Différence entre versions
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A noter que l’on trouve également cet insigne avec une variante de couleur au 2 - ( vert = sinople) – « partie de sinople et de sable à la croix tréflé brochant sur le tout ». Ceci étant certainement du au fait qu’à l’origine des armes de Montluel, la croix tréflée dite de saint Maurice fut ajoutée en 1354 après que le traité de Paris eut donné Montluel au Compte de Savoie « Amédée VI » dit le « Comte vert » en raison de son goût pour cette couleur . | A noter que l’on trouve également cet insigne avec une variante de couleur au 2 - ( vert = sinople) – « partie de sinople et de sable à la croix tréflé brochant sur le tout ». Ceci étant certainement du au fait qu’à l’origine des armes de Montluel, la croix tréflée dite de saint Maurice fut ajoutée en 1354 après que le traité de Paris eut donné Montluel au Compte de Savoie « Amédée VI » dit le « Comte vert » en raison de son goût pour cette couleur . | ||
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+ | L’insigne initial n’avait pas de chiffre. Or, une décision du 7.10.1941 oblige chaque insigne a être frappé du chiffre de son unité. Ainsi, le « 10 » rouge apparait sur les tirages suivants avant d’être supplanter par la couleur noire. | ||
=== Production === | === Production === |
Version actuelle datée du 23 avril 2021 à 09:15
Filiation et modèles
avant 1942 | de 46 à 1997 | ||||
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10RG | 10BG | 155RG | => | 10RG | |
Historique
Le 10° Régiment du Génie est créé à Toul (caserne Perrin-Brichambault) le 1 mai 1914 à partir du 20° Bataillon du 1° Régiment du Génie. Le régiment est spécialisé dans la forteresse.
Dissous à la mobilisation en 1914, il forme le 20° et 26° bataillons du génie qui se distingueront pendant la première guerre mondiale en Lorraine, Somme, Belgique, Artois, Champagne, Meuse, Normandie et dans l’Aisne
A la signature de l’armistice en 1918, le 10° Dépôt du Génie avait mis sur pied dix-sept Compagnies divisionnaires, deux Compagnies de corps, cinq Compagnies de parc, deux Compagnies d'équipages de ponts, un détachement de sapeurs-cyclistes, huit sections de projecteurs, quatre compagnies territoriales, deux Compagnies de mariniers, une Compagnie de cantonniers.
Le régiment est reconstitué en 1919 et compte deux bataillons. Il perd l’un de ses bataillons en 1920 qui donne naissance au 11° Régiment du génie et retrouve en 1923 un second bataillon (le 30° Bon). Il prend alors ses quartiers à Besançon où il sera dissous en 1928.
Le 10° Régiment du Génie est recréé le 1 octobre 36 à Besancon. Il fait partie des unités organiques de la 7° Région militaire Il est composé de deux bataillons de sapeurs mineurs de forteresse et d’un bataillon à 3 Cies de Sapeurs Electromécaniciens de Forteresse Une compagnie mixte de forteresse est créée à Belfort le 16 janvier 39, elle regroupe les sapeurs mineurs de forteresse et les sapeurs radio et télégraphistes issus du 18° RG
Mobilisation
A la mobilisation en aout 1939, le 10°RG est dissous et laisse la place au 10° Dépôt de Guerre du Génie. Le Centre Mobilisateur du Génie n°10 mettra sur pied à partir des éléments d’active du régiment les unités du Génie suivantes: 13 bataillons du génie, 5 compagnies d'électromécaniciens et le 212ème BGF (Belfort) et le 213ème BGF (SF Jura)
L'armistice
Le 10° Bataillon du Génie est créé dans l'armée d'armistice. Il est cantonné à la Valbonne dans l’Ain et appuie la 7ème DM.
Il comprend, un état Major de Bataillon, une compagnie motorisée, et une compagnie hippomobile . La compagnie 10/2 œuvre en zone occupée pour la reconstruction du Nord de la France à partir de Février 1941 et plus particulièrement dans la Marne et les Ardennes puis devient la compagnie de travailleurs 10/11.
Le 26 Novembre 1942, l’Allemagne décide la démobilisation de l’armée d’Armistice, le 27 Novembre à 2 heures du matin, un bataillon Allemand cerne le camp et procède au désarmement de la troupe. Le 2 Décembre, il est procédé à « l’adieu au Drapeau » en présence des troupes ennemies. Le drapeau sera aussitôt soustrait et caché jusqu’à la défaite de l’occupant. Il sera remis au corps lors de sa nouvelle formation.
Après guerre
Le 1er février 1946, le 155 ° Régiment du Génie change d’appellation et devient 10° Régiment du Génie. Il est en Garnison à Kehl (Allemagne). Le 1er Janvier 1954 le 110° BG devient le I/10° RG tandis que le 16° BG venu d’Autriche devient le II/10° RG. En 1954 il prend ses quartiers à Vieux-Brisach (RFA).
En Juillet 1973 le 10° RG permute avec le 32° RG et vient tenir garnison à Spire (caserne Normand) et Otterstadt (école de ponts) . Il est affecté au 2° Corps d’Armée. Et compte -Deux compagnies de Combat et d’Appui -Deux compagnies de franchissement mixte -Une compagnie de commandement et de logistique -Une compagnie de défense et d’instruction -Une Section d’Aide au Franchissement.
Le 30 Juin 1997 le 10° Régiment du Génie est dissous à Spire
Les insignes
10ème RG | |
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période avant guerre à Besançon | |
Description héraldique
Cet insigne est limité par un contour pentagonal bastionné représentant la Citadelle de Besançon construite par Vauban, qui sert de casernement au régiment. Au centre , « la cuirasse et le pot en tête d’argent sur fond de sable ». A sa partie inférieure la pelle la pioche l’ancre et la roue dentée évoquent les spécialités du corps. Le numéro 10 du régiment se découpe « en gueule » sur ces attributs. De chaque côté de la cuirasse se trouvent reproduites par moitié « les armes d’or à une aigle déployée de sable, lampassée de gueule portant avec ses serres deux colonnes de gueules mises en pal », de la ville de Besançon.
Production
Fabrication Arthus Bertrand et Drago Béranger
Homologation
Non homologué
10ème BG | |||
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armée d'armistice | |||
armée d'armistice | |||
Description héraldique
Ecu français moderne à la filière d'argent, cantonné au 1 de sable à une cuirasse et un pot en tête d'or, chargés du nombre 10 de gueules, au 2 aux armes de Montluel, au 3 d'azur à 2 ancres croisées et nouées d'or, au 4 aux armes de Besançon.
Conception
Cet insigne est conçu par le Colonel PLAN et le sergent DAGNOT, il est rectangulaire avec biseau en or poli , et divisé en quatre quartiers. La présence des armes de Montluel s'explique par le lieu où cantonnait le 10° Bataillon du Génie d’Août 1940 à Novembre 1942 et les armes de Besançon où le 10° RG a été reformé en 1936 et où il stationna jusqu’au début des hostilités en 1939
A noter que l’on trouve également cet insigne avec une variante de couleur au 2 - ( vert = sinople) – « partie de sinople et de sable à la croix tréflé brochant sur le tout ». Ceci étant certainement du au fait qu’à l’origine des armes de Montluel, la croix tréflée dite de saint Maurice fut ajoutée en 1354 après que le traité de Paris eut donné Montluel au Compte de Savoie « Amédée VI » dit le « Comte vert » en raison de son goût pour cette couleur .
L’insigne initial n’avait pas de chiffre. Or, une décision du 7.10.1941 oblige chaque insigne a être frappé du chiffre de son unité. Ainsi, le « 10 » rouge apparait sur les tirages suivants avant d’être supplanter par la couleur noire.
Production
Fabrication Drago Béranger et Augis ainsi qu'une fabrication en reco-alu
Homologation
Non homologué
Description héraldique
Écu français moderne écartelé au 1 de sable à une cuirasse et un pot en tête jaune accompagnés d'un pont métallique blanc à une voie ferrée et en chef du nombre 10 de mêm, au 2 aux armes de Montluel, au 3 aux armes de Kehl, au 4 aux armes de Besançon.
Conception
L'insigne conserve sa forme originale avec l'ajout du pont à travure pour rappeler la filiation du 155ème RG dont le 10° RG est issu. Afin de marquer la revanche , les ancres d’or croisées sur fond d’Azur ont été remplacées par les armes de la ville de Kehl ( première garnison du 10° RG en terre Allemande)
Production
Fabrication Allemande en tôle noire émaillée – dit « émail cuisinière »
Fabrication ISLER en métal mince émaillé
Fabrication Drago ( Olivier Métra – Béranger )
Ballard – Delsart – Fraisse
Homologation
Homologué G 461 le 03/07/1961