13ème bataillon du génie : Différence entre versions

De insignes du génie
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  la seconde guerre mondiale
 
  la seconde guerre mondiale
Créé en 1943 à Témara (Maroc), à partir des compagnies du génie de Syrie et du Cameroun, le 13e bataillon du génie est affecté à la 2e division blindée du général Leclerc.
 
Il est engagé dans les combats de la libération de la patrie, en Normandie, à Paris et dans les Vosges, ce qui lui vaut six citations, donc deux citations à l’ordre de l’armée pour le régiment.
 
  
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Le génie de la colonne Leclerc naitra à Youndé d'une section de pont de circonstance qui n'aura de cesse de se développer. Renforcée par la compagnie de pontonniers FFL au Levant le 13ème BG prendra corps sous le commandement du Cdt Gravier, après la bataille de Bir Hakeim. Créé en 1943 à Témara (Maroc), il est fort de 400 véhicules qui regroupent des moyens divers de traction, levage, de franchissement (340m de pontage), des compresseurs, des matériaux et tous le soutien nécessaire à la réparation et à l'entretien de ces matériels.
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Il est engagé dans tous les combats de la libération de la patrie, en Normandie, à Paris et dans les Vosges, ce qui lui vaut six citations, donc deux à l’ordre de l’armée pour le régiment.
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Au plus près des combats, chaque groupement embarque sa compagnie du génie qui intervient dès qu'un obstacle est rencontré. Après le déminage,les sapeurs mettent tous leurs moyens en oeuvre pour permettre le passage des chars qui doivent continuer leur progression. Mais le sapeur joue aussi le rôle de combattant débarqué comme à l’Ecole militaire le 25 aout qui sera pris par une compagnie génie, faute de fantassins disponibles.
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Le franchissement des coupures humides suite à la destruction des ponts sera le challenge le plus important du génie. Travaillant de nuit, souvent sous le feu ennemi, il doit permettre le passage rapide des chars grâce aux Brockways, travures installées sur des flotteurs ou des chevalets.
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Les obstacles ennemis sont toujours minés et les Tellermine allemandes font de nombreux dégâts. Equipés de leurs détecteurs de mines, les sapeurs sont en tête des colonnes et ont la lourde tâche d'ouvrir les itinéraires. A Rossfeld, ce seront 5 kms d'abattis piégés qui seront dégagés en 24 heures.  Quand le franchissement prend trop de temps, les sapeurs créent des dérivations grâce à leurs bulldozers.
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LA 2ème dB sera détachée au profit de la 1ère armée pour la librétaion de Strasbourg et la réduction de la poche de Colmar. Mi février 45, elle sera retirée de la 1ère armée pour être engagée dans la réduction de la poche de Royan. Celle ci sera brève, du 15 au 17 avril. La 2ème DB sera ensuite affectée à la VII armée américaine qui a déjà franchi le Rhin et terminera la guerre à Berchtesgaden.
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guerre d'Indochine
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La 2ème DB est désignée pour armer un groupement de marche qui sera envoyé en Cochinchine au mois d’octobre 45. L’appel est lancé aux volontaires au sein de la 2ème DB et le 13ème BG va ainsi mettre sur pieds une compagnie de sapeurs.
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Cette compagnie sera d’abord regroupée sous l’appellation de 72/1 et deviendra 5ème compagnie du 13ème BG à son arrivée à Marseille le 1er septembre 1945. Le gros de la compagnie arrive à Saigon le 15 octobre 45 avec un effectif de 220 sapeurs.
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Cette unité sera engagée dans toutes les opérations de rétablissement de l’ordre en Cochinchine et participera aussi au débarquement à Haiphong qui permettra de reprendre pieds au Tonkin.
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Au vu du faible effectif su génie, celui-ci sera employé de manière décentralisée, les sections étant réparties au sein des groupements interarmes de circonstance.
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Ses mission seront principalement tournées vers le rétablissement d’itinéraire, que ce soit en termes de ponts ou de routes. Très vite cet appui génie se révélera indispensable pour toute action.
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L’état des infrastructures est particulièrement mauvais, résultant autant de l’occupation nippone que des actions de sabotage continues du VietMinh.
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D’octobre 45 à janvier 46 les sapeurs de la 13/5 sont intégrés dans les raids visant à ouvrir et entretenir les itinéraires vers Mytho et Can Tho, ouvrant les itinéraires et entretenant ceux-ci. Mais le génie est occupé aussi à des tâches annexes de garde, de protection de convois et de fouille de caches d’armes pour suppléer le manque de fantassins.
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Les sapeurs sont particulièrement vulnérables sur les chantiers routiers. Ainsi le 01/01/46 la 2ème section de la 13/5 est attaquée sur son chantier de réfection du pot de Phuoc Hoa par plusieurs centaines de Viet Minh encadrés par des officiers japonais.
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Le 25 janvier 46 est déclenchée l’opération Gaur qui vise à libérer le sud Annam. Le groupement Massu renforcé de 2 sections de la 13/5 est vite confronté à la destruction des ponts sur son itinéraire que les 2 sections génie ont du mal à remettre en service. Ainsi ce seront 466 mètres de coupures qui seront rétablies au cours de cette opération qui a duré six jours et qui s’est étalée sur 215kms. Le facteur terrain va rapidement se révéler un élément majeur dans la planification des opérations et l’emploi génie, sous dimensionné, devra être largement anticipé pour éviter les retards.
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Au mois de février mars 46 la sécurisation du sud est en bonne voie et les troupes se préparent  à la reprise du Tonkin. La 13/5 participera au débarquement à Haiphong le 6/3/46, y déplorera 2 tués, et ouvrira la route au groupement de marche de la 2ème DB vers Hanoi le 18 mars.
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Au mois d’aout 46, la compagnie reverse son matériel au 71ème BG ainsi qu’une partie de ses cadres, tandis que l’unité regagne la métropole où elle est officiellement '''dissoute en novembre 46 '''à son arrivée à Marseille.
  
Dissous en 1946, puis reconstitué en 1951 à Trèves (Allemagne), il prend part à la campagne d’Indochine et aux opérations de Suez et de Port-Saïd.  
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Après guerre
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Dissous en 1946, il est reconstitué en 1951 à Trèves (Allemagne).
 
Il devient, en 1960, le 13e régiment du génie.  
 
Il devient, en 1960, le 13e régiment du génie.  
  

Version actuelle datée du 6 janvier 2021 à 21:49

Filiation et modèles

43 à 46 de 46 à

maintenant

13BG 13RG
13BG.jpg 13RG.jpg

Historique

la seconde guerre mondiale

Le génie de la colonne Leclerc naitra à Youndé d'une section de pont de circonstance qui n'aura de cesse de se développer. Renforcée par la compagnie de pontonniers FFL au Levant le 13ème BG prendra corps sous le commandement du Cdt Gravier, après la bataille de Bir Hakeim. Créé en 1943 à Témara (Maroc), il est fort de 400 véhicules qui regroupent des moyens divers de traction, levage, de franchissement (340m de pontage), des compresseurs, des matériaux et tous le soutien nécessaire à la réparation et à l'entretien de ces matériels. Il est engagé dans tous les combats de la libération de la patrie, en Normandie, à Paris et dans les Vosges, ce qui lui vaut six citations, donc deux à l’ordre de l’armée pour le régiment. Au plus près des combats, chaque groupement embarque sa compagnie du génie qui intervient dès qu'un obstacle est rencontré. Après le déminage,les sapeurs mettent tous leurs moyens en oeuvre pour permettre le passage des chars qui doivent continuer leur progression. Mais le sapeur joue aussi le rôle de combattant débarqué comme à l’Ecole militaire le 25 aout qui sera pris par une compagnie génie, faute de fantassins disponibles.

Le franchissement des coupures humides suite à la destruction des ponts sera le challenge le plus important du génie. Travaillant de nuit, souvent sous le feu ennemi, il doit permettre le passage rapide des chars grâce aux Brockways, travures installées sur des flotteurs ou des chevalets.

Les obstacles ennemis sont toujours minés et les Tellermine allemandes font de nombreux dégâts. Equipés de leurs détecteurs de mines, les sapeurs sont en tête des colonnes et ont la lourde tâche d'ouvrir les itinéraires. A Rossfeld, ce seront 5 kms d'abattis piégés qui seront dégagés en 24 heures. Quand le franchissement prend trop de temps, les sapeurs créent des dérivations grâce à leurs bulldozers.

LA 2ème dB sera détachée au profit de la 1ère armée pour la librétaion de Strasbourg et la réduction de la poche de Colmar. Mi février 45, elle sera retirée de la 1ère armée pour être engagée dans la réduction de la poche de Royan. Celle ci sera brève, du 15 au 17 avril. La 2ème DB sera ensuite affectée à la VII armée américaine qui a déjà franchi le Rhin et terminera la guerre à Berchtesgaden.

guerre d'Indochine

La 2ème DB est désignée pour armer un groupement de marche qui sera envoyé en Cochinchine au mois d’octobre 45. L’appel est lancé aux volontaires au sein de la 2ème DB et le 13ème BG va ainsi mettre sur pieds une compagnie de sapeurs.

Cette compagnie sera d’abord regroupée sous l’appellation de 72/1 et deviendra 5ème compagnie du 13ème BG à son arrivée à Marseille le 1er septembre 1945. Le gros de la compagnie arrive à Saigon le 15 octobre 45 avec un effectif de 220 sapeurs.

Cette unité sera engagée dans toutes les opérations de rétablissement de l’ordre en Cochinchine et participera aussi au débarquement à Haiphong qui permettra de reprendre pieds au Tonkin.

Au vu du faible effectif su génie, celui-ci sera employé de manière décentralisée, les sections étant réparties au sein des groupements interarmes de circonstance.

Ses mission seront principalement tournées vers le rétablissement d’itinéraire, que ce soit en termes de ponts ou de routes. Très vite cet appui génie se révélera indispensable pour toute action.

L’état des infrastructures est particulièrement mauvais, résultant autant de l’occupation nippone que des actions de sabotage continues du VietMinh.

D’octobre 45 à janvier 46 les sapeurs de la 13/5 sont intégrés dans les raids visant à ouvrir et entretenir les itinéraires vers Mytho et Can Tho, ouvrant les itinéraires et entretenant ceux-ci. Mais le génie est occupé aussi à des tâches annexes de garde, de protection de convois et de fouille de caches d’armes pour suppléer le manque de fantassins.

Les sapeurs sont particulièrement vulnérables sur les chantiers routiers. Ainsi le 01/01/46 la 2ème section de la 13/5 est attaquée sur son chantier de réfection du pot de Phuoc Hoa par plusieurs centaines de Viet Minh encadrés par des officiers japonais.

Le 25 janvier 46 est déclenchée l’opération Gaur qui vise à libérer le sud Annam. Le groupement Massu renforcé de 2 sections de la 13/5 est vite confronté à la destruction des ponts sur son itinéraire que les 2 sections génie ont du mal à remettre en service. Ainsi ce seront 466 mètres de coupures qui seront rétablies au cours de cette opération qui a duré six jours et qui s’est étalée sur 215kms. Le facteur terrain va rapidement se révéler un élément majeur dans la planification des opérations et l’emploi génie, sous dimensionné, devra être largement anticipé pour éviter les retards.

Au mois de février mars 46 la sécurisation du sud est en bonne voie et les troupes se préparent à la reprise du Tonkin. La 13/5 participera au débarquement à Haiphong le 6/3/46, y déplorera 2 tués, et ouvrira la route au groupement de marche de la 2ème DB vers Hanoi le 18 mars.

Au mois d’aout 46, la compagnie reverse son matériel au 71ème BG ainsi qu’une partie de ses cadres, tandis que l’unité regagne la métropole où elle est officiellement dissoute en novembre 46 à son arrivée à Marseille.

Après guerre

Dissous en 1946, il est reconstitué en 1951 à Trèves (Allemagne). Il devient, en 1960, le 13e régiment du génie.

En 1968, le 13e régiment du génie était en garnison à Trèves (Allemagne) au quartier Finat-Duclos (Eurenerstrasse), la compagnie d'instruction (11e) et la compagnie d'équipement pontage (16e) étaient hébergées au quartier Bertard (Luxemburgerstrasse).

Il disposait d'une installation, appelée École des Ponts (EDP) en bord de la Moselle, à hauteur de la caserne Bertard. Alors qu'il était à Trèves. Il comprenait : Cinq compagnies de combat : 1, 2, 3, 4 et 5e au quartier Finat-Duclos ; une compagnie d'équipement et pontage : 16e au quartier Bertard ; une compagnie d'administration : 21e au quartier Finat-Duclos ; une compagnie d'instruction : 11e au quartier Bertard.

Il en fut ainsi jusqu'en 1999 au quartier Castelnau situé dans le sud de Trèves (Feyen). Il faisait partie de la 1re division blindée des forces françaises en Allemagne.

A la dissolution des FFSA il quitta la garnison de Trêves. La cérémonie d'adieu à Trèves du 13e régiment de génie eu lieu le 10 mai 1999 Relocalisé à Épernay (Marne) à compter de juillet 1999, il remplace le 34e régiment du génie au quartier Marguerite Délocalisé à Valdahon (Doubs) à compter du 1er juillet 2003 au quartier Gallieni.

Les insignes

13ème BG
modèle du Caire modèle porté sur la fourragère
13BG.jpg 13BG Dos.jpg 13BG Fourrager.jpg 13BG Fourragere Dos.jpg


Description héraldique

Ecu français stylisé d'azur à la bordure d'argent chargé d'une croix de Lorraine de gueules accompagnée d'une pelle haute et d'un pic bas. En canton senestre du chef, nombre 13 de gueules. Inscription d'azur à dextre: CORPS FRANCS en chef CAMEROUN à senestre SYRIE.

Production

Fabrication du Caire, Arthus Bertrand

Homologation

Non homologué



13ème RG
modèle normal modèle argent
13RG.jpg 13RG Dos.jpg 13RG Ag.jpg 13RG Ag Dos.jpg
modèle argent
13RG Ag 2.jpg 13RG Ag 2 Dos.jpg


Description héraldique

Ecu français ancien allongé de pourpre bordé de sable, fileté d'or à une champagne d'argent chargée d'une croix de Lorraine de gueules accostée d'une pelle et d'un pic de sable, surmontés d'un char dozer en argent. En chef senestre, nombre 13 d'or.

Production

Fabrication Drago, Andor

Homologation

Homologué le 12/12/1951 sous le numéro G 873

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