13ème bataillon du génie : Différence entre versions

De insignes du génie
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En 1914
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la seconde guerre mondiale
  
Le Bataillon n°19 avait été créé le 1er mai 1914 à Hussein-Dey, formé par l’ex 26° Bataillon.  
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Le génie de la colonne Leclerc naitra à Youndé d'une section de pont de circonstance qui n'aura de cesse de se développer. Renforcée par la compagnie de pontonniers FFL au Levant le 13ème BG prendra corps sous le commandement du Cdt Gravier, après la bataille de Bir Hakeim. Créé en 1943 à Témara (Maroc), il est fort de 400 véhicules qui regroupent des moyens divers de traction, levage, de franchissement (340m de pontage), des compresseurs, des matériaux et tous le soutien nécessaire à la réparation et à l'entretien de ces matériels.
 +
Il est engagé dans tous les combats de la libération de la patrie, en Normandie, à Paris et dans les Vosges, ce qui lui vaut six citations, donc deux à l’ordre de l’armée pour le régiment.
 +
Au plus près des combats, chaque groupement embarque sa compagnie du génie qui intervient dès qu'un obstacle est rencontré. Après le déminage,les sapeurs mettent tous leurs moyens en oeuvre pour permettre le passage des chars qui doivent continuer leur progression. Mais le sapeur joue aussi le rôle de combattant débarqué comme à l’Ecole militaire le 25 aout qui sera pris par une compagnie génie, faute de fantassins disponibles.
  
Composition à la création : E M & S H stationne à Hussein-Dey Cie 19/1 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/2 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/3 Sapeurs Mineurs, stationne à Hussein-Dey Cie 19/4 Sapeurs Télégraphistes, stationne à Hussein-Dey Cie 19/5 stationne à Hussein-Dey Cie de Sapeurs de Chemins de Fer
+
Le franchissement des coupures humides suite à la destruction des ponts sera le challenge le plus important du génie. Travaillant de nuit, souvent sous le feu ennemi, il doit permettre le passage rapide des chars grâce aux Brockways, travures installées sur des flotteurs ou des chevalets.
  
En 1919
+
Les obstacles ennemis sont toujours minés et les Tellermine allemandes font de nombreux dégâts. Equipés de leurs détecteurs de mines, les sapeurs sont en tête des colonnes et ont la lourde tâche d'ouvrir les itinéraires. A Rossfeld, ce seront 5 kms d'abattis piégés qui seront dégagés en 24 heures.  Quand le franchissement prend trop de temps, les sapeurs créent des dérivations grâce à leurs bulldozers.
  
Regroupement à Hussein-Dey après que ses compagnies eussent, à peu près toutes, participé à la guerre de 1914 – 1918. C’étaient les compagnies 19/1, 19/2, 19/3, 19/14, 19/16, 19/31, 19/32, 19/33, 19/52, 19/101, 19/111, 19/112. En fin d'année il compte : Six compagnies à Alger, Quatre compagnies au Levant,
+
LA 2ème dB sera détachée au profit de la 1ère armée pour la librétaion de Strasbourg et la réduction de la poche de Colmar. Mi février 45, elle sera retirée de la 1ère armée pour être engagée dans la réduction de la poche de Royan. Celle ci sera brève, du 15 au 17 avril. La 2ème DB sera ensuite affectée à la VII armée américaine qui a déjà franchi le Rhin et terminera la guerre à Berchtesgaden.
  
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guerre d'Indochine
 +
La 2ème DB est désignée pour armer un groupement de marche qui sera envoyé en Cochinchine au mois d’octobre 45. L’appel est lancé aux volontaires au sein de la 2ème DB et le 13ème BG va ainsi mettre sur pieds une compagnie de sapeurs.
  
En 1923
+
Cette compagnie sera d’abord regroupée sous l’appellation de 72/1 et deviendra 5ème compagnie du 13ème BG à son arrivée à Marseille le 1er septembre 1945. Le gros de la compagnie arrive à Saigon le 15 octobre 45 avec un effectif de 220 sapeurs.
Dissolution du 19° B.G. il donne naissance au 32° bataillon de sapeur mineurs et 45° bataillon Mixte.
 
 
 
 
En 1935
 
Le 19° Régiment du Génie est créé le 16 octobre 1935 avec les 32° et 45° bataillons du Génie qui avaient été constitués par dissolution du 19° bataillon en 1923.
 
 
 
mobilisation
 
En 1939 le 19° RG est dissous pour créer le Dépôt de Guerre n° 19 le 3 septembre 1939. il forme les 81°, 82°, 85°, 87°BG.
 
 
 
En 1940, le 19° est le régiment d’Afrique du Nord. Il est reformé le 1 septembre 1940 pour fournir des compagnies aux diverses grandes unités mobilisées sur le territoire de la 19° région.
 
 
 
la seconde guerre mondiale
 
 
 
Faisant partie de l'armée d'armistice, le 19ème RG rejoint les unités alliées après le débarquement en Afrique du Nord
 
 
 
Il est à nouveau dissout le 16 novembre 1942 pour donner naissance au Centre d’Organisation du Génie n° 35.
 
  
Le 1° Bataillon du 19° Génie (Cie. 19/1 et 19/2) part en Tunisie en novembre 1942 avec la Division de Marche (DM) de Constantine pour combattre les forces du général Von Arnim. Il participe aux opérations de Tunisie: Le Faid, Pichon, Zaghouan, Kairouan, à la prise de Tunis et défilé de la Victoire à Tunis le 11 mai 1943.  
+
Cette unité sera engagée dans toutes les opérations de rétablissement de l’ordre en Cochinchine et participera aussi au débarquement à Haiphong qui permettra de reprendre pieds au Tonkin.
  
La 1° Compagnie a été citée à l'ordre de l'Armée Le Bataillon rentre à Hussein - Dey puis est affecté à la 3° D. I. A. ou il devient 83° B. G.  
+
Au vu du faible effectif su génie, celui-ci sera employé de manière décentralisée, les sections étant réparties au sein des groupements interarmes de circonstance.
  
La compagnie 19/3 avec la Division de Marche (DM) d'Alger La compagnie 19/4 avec la Brigade Légère Mécanisée La compagnie 19/5 avec la Division de Marche (DM) d'Oran.  
+
Ses mission seront principalement tournées vers le rétablissement d’itinéraire, que ce soit en termes de ponts ou de routes. Très vite cet appui génie se révélera indispensable pour toute action.
  
 +
L’état des infrastructures est particulièrement mauvais, résultant autant de l’occupation nippone que des actions de sabotage continues du VietMinh.
  
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D’octobre 45 à janvier 46 les sapeurs de la 13/5 sont intégrés dans les raids visant à ouvrir et entretenir les itinéraires vers Mytho et Can Tho, ouvrant les itinéraires et entretenant ceux-ci. Mais le génie est occupé aussi à des tâches annexes de garde, de protection de convois et de fouille de caches d’armes pour suppléer le manque de fantassins.
  
En Juin 1943
+
Les sapeurs sont particulièrement vulnérables sur les chantiers routiers. Ainsi le 01/01/46 la 2ème section de la 13/5 est attaquée sur son chantier de réfection du pot de Phuoc Hoa par plusieurs centaines de Viet Minh encadrés par des officiers japonais.
Le C. O. G. n° 35 prépare les unités qui feront partie du corps expéditionnaire français, puis de la 1° armée française :
 
- 82° bataillon du Génie (4° D.M.M) 1 juin 1943,
 
- 83° bataillon du Génie (dont la compagnie 83/1 est directement issue de la 19/1), (3° D.I.A), 1 juin 1943,
 
- 96° bataillon du Génie (5° D.B.) 1 septembre 1943,
 
  
Il donne naissance aux corps suivants:
+
Le 25 janvier 46 est déclenchée l’opération Gaur qui vise à libérer le sud Annam. Le groupement Massu renforcé de 2 sections de la 13/5 est vite confronté à la destruction des ponts sur son itinéraire que les 2 sections génie ont du mal à remettre en service. Ainsi ce seront 466 mètres de coupures qui seront rétablies au cours de cette opération qui a duré six jours et qui s’est étalée sur 215kms. Le facteur terrain va rapidement se révéler un élément majeur dans la planification des opérations et l’emploi génie, sous dimensionné, devra être largement anticipé pour éviter les retards.
- 180° bataillon du Génie de réserve général ;
 
- 101° régiment du Génie de Réserve Générale;
 
- 211° Bataillon de Ponts Lourds
 
- 151° et 152° régiment du Génie (de Corps d’Armée) ;
 
- 215° bataillon du Génie de réserve général.  
 
  
après guerre
+
Au mois de février mars 46 la sécurisation du sud est en bonne voie et les troupes se préparent  à la reprise du Tonkin. La 13/5 participera au débarquement à Haiphong le 6/3/46, y déplorera 2 tués, et ouvrira la route au groupement de marche de la 2ème DB vers Hanoi le 18 mars.
Le 19ème RG est reformé entièrement en Afrique du Nord le 1 janvier 1946. Le personnel provient du COG n° 35. Le chef de corps est le Lieutenant-colonel GARRE Henry Justin.  
 
En 1949
 
  
guerre d'Indochine
+
Au mois d’aout 46, la compagnie reverse son matériel au 71ème BG ainsi qu’une partie de ses cadres, tandis que l’unité regagne la métropole où elle est officiellement '''dissoute en novembre 46 '''à son arrivée à Marseille.
Formation à Alger le 11 août 1949 d’une 19° compagnie de marche au titre du renfort en Extrême – Orient
 
  
Son P.C. est à Hanoï et la compagnie participe aux opérations au Tonkin Laos et Centre Vietnam. Rapatrié en AFN en juillet 1955, dissoute le 31 août 1955, elle donne naissance à la 60° CGAP (compagnie du génie aéroportée).  
+
Après guerre
 +
Dissous en 1946, il est reconstitué en 1951 à Trèves (Allemagne).
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Il devient, en 1960, le 13e régiment du génie.  
  
guerre d'Algérie
+
En 1968, le 13e régiment du génie était en garnison à Trèves (Allemagne) au quartier Finat-Duclos (Eurenerstrasse), la compagnie d'instruction (11e) et la compagnie d'équipement pontage (16e) étaient hébergées au quartier Bertard (Luxemburgerstrasse).  
En mai 1956 est créé le centre d’instruction du Génie n°19.  
 
  
Dissolution du 19° R.G. le 31 août 1962 Reconstitution d’un 19° B.G. le 1er novembre 1962.  
+
Il disposait d'une installation, appelée École des Ponts (EDP) en bord de la Moselle, à hauteur de la caserne Bertard. Alors qu'il était à Trèves. Il comprenait : Cinq compagnies de combat : 1, 2, 3, 4 et 5e au quartier Finat-Duclos ; une compagnie d'équipement et pontage : 16e au quartier Bertard ; une compagnie d'administration : 21e au quartier Finat-Duclos ; une compagnie d'instruction : 11e au quartier Bertard.  
  
Le régiment en métropole
+
Il en fut ainsi jusqu'en 1999 au quartier Castelnau situé dans le sud de Trèves (Feyen). Il faisait partie de la 1re division blindée des forces françaises en Allemagne.
  
le 19ème BG est transféré à Besançon en mai 1964, le bataillon prend l’appellation de 19° régiment du Génie, le 1er décembre 1964.
+
A la dissolution des FFSA il quitta la garnison de Trêves. La cérémonie d'adieu à Trèves du 13e régiment de génie eu lieu le 10 mai 1999
 
+
Relocalisé à Épernay (Marne) à compter de juillet 1999, il remplace le 34e régiment du génie au quartier Marguerite
Le 19° Régiment du Génie est toujours en garnison à Besançon.
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Délocalisé à Valdahon (Doubs) à compter du 1er juillet 2003 au quartier Gallieni.
  
 
= <div style="text-align: center;">Les insignes =
 
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!colspan="2"|19ème RG
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!colspan="4"|13ème BG
 
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!colspan="2"|modèle avant guerre
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!colspan="2"|modèle du Caire
!colspan="2"|modèle avant guerre
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!colspan="2"|modèle porté sur la fourragère
 
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|[[File:19BG_Dos.jpg|250px]]
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|[[File:13BG_Dos.jpg|250px]]
|[[File:19RG_3creneaux.jpg|250px]]
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|[[File:13BG_Fourrager.jpg|250px]]
|[[File:19RG_3creneaux_Dos.jpg|250px]]
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|[[File:13BG_Fourragere_Dos.jpg|250px]]
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!colspan="2"|modèle après guerre
 
!colspan="2"|modèle argent
 
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|[[File:19RG_4creneaux.jpg|250px]]
 
|[[File:19BG_4creneaux_Dos.jpg|250px]]
 
|[[File:19RG_4creneaux_Ag.jpg|250px]]
 
|[[File:19RG_4creneaux_Ag_Dos.jpg|250px]]
 
 
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== La fabrication ==
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=== Description héraldique ===
 
=== Description héraldique ===
 
+
Ecu français stylisé d'azur à la bordure d'argent chargé d'une croix de Lorraine de gueules accompagnée d'une pelle haute et d'un pic bas. En canton senestre du chef, nombre 13 de gueules. Inscription d'azur à dextre: CORPS FRANCS en chef CAMEROUN à senestre SYRIE.
 
 
=== Conception ===
 
 
 
[[File: doc.jpg| border| 100px]]
 
  
 
=== Production ===
 
=== Production ===
 
+
Fabrication du Caire, Arthus Bertrand
  
 
=== Homologation ===
 
=== Homologation ===
  
Homologué le  sous le numéro
+
Non homologué
 
 
[[File: doc.jpg| border| 100px]]
 
  
  
Ligne 125 : Ligne 96 :
  
 
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!colspan="2"|1er RG type1
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!colspan="4"|13ème RG  
 
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!colspan="2"|porté sur la fourragère avant guerre
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!colspan="2"|modèle normal
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!colspan="2"|modèle argent
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|[[File:13RG.jpg|250px]]
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|[[File:13RG_Dos.jpg|250px]]
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|[[File:13RG_Ag.jpg|250px]]
 +
|[[File:13RG_Ag_Dos.jpg|250px]]
 +
|-
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!colspan="2"|modèle argent
 
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!recto
+
|[[File:13RG_Ag_2.jpg|250px]]
!verso
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|[[File:13RG_Ag_2_Dos.jpg|250px]]
 
|-
 
|-
|[[File:1RG_Rond.jpg|250px]]
 
|[[File:1RG_Rond_Dos.jpg|250px]]
 
 
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|}
  
  
== La fabrication ==
 
 
=== Description héraldique ===
 
=== Description héraldique ===
  
 
+
Ecu français ancien allongé de pourpre bordé de sable, fileté d'or à une champagne d'argent chargée d'une croix de Lorraine de gueules accostée d'une pelle et d'un pic de sable, surmontés d'un char dozer en argent. En chef senestre, nombre 13 d'or.
=== Conception ===
 
 
 
[[File: doc.jpg| border| 100px]]
 
  
 
=== Production ===
 
=== Production ===
  
 +
Fabrication Drago, Andor
  
 
=== Homologation ===
 
=== Homologation ===
  
Homologué le sous le numéro  
+
Homologué le 12/12/1951 sous le numéro G 873
  
 
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Version actuelle datée du 6 janvier 2021 à 21:49

Filiation et modèles

43 à 46 de 46 à

maintenant

13BG 13RG
13BG.jpg 13RG.jpg

Historique

la seconde guerre mondiale

Le génie de la colonne Leclerc naitra à Youndé d'une section de pont de circonstance qui n'aura de cesse de se développer. Renforcée par la compagnie de pontonniers FFL au Levant le 13ème BG prendra corps sous le commandement du Cdt Gravier, après la bataille de Bir Hakeim. Créé en 1943 à Témara (Maroc), il est fort de 400 véhicules qui regroupent des moyens divers de traction, levage, de franchissement (340m de pontage), des compresseurs, des matériaux et tous le soutien nécessaire à la réparation et à l'entretien de ces matériels. Il est engagé dans tous les combats de la libération de la patrie, en Normandie, à Paris et dans les Vosges, ce qui lui vaut six citations, donc deux à l’ordre de l’armée pour le régiment. Au plus près des combats, chaque groupement embarque sa compagnie du génie qui intervient dès qu'un obstacle est rencontré. Après le déminage,les sapeurs mettent tous leurs moyens en oeuvre pour permettre le passage des chars qui doivent continuer leur progression. Mais le sapeur joue aussi le rôle de combattant débarqué comme à l’Ecole militaire le 25 aout qui sera pris par une compagnie génie, faute de fantassins disponibles.

Le franchissement des coupures humides suite à la destruction des ponts sera le challenge le plus important du génie. Travaillant de nuit, souvent sous le feu ennemi, il doit permettre le passage rapide des chars grâce aux Brockways, travures installées sur des flotteurs ou des chevalets.

Les obstacles ennemis sont toujours minés et les Tellermine allemandes font de nombreux dégâts. Equipés de leurs détecteurs de mines, les sapeurs sont en tête des colonnes et ont la lourde tâche d'ouvrir les itinéraires. A Rossfeld, ce seront 5 kms d'abattis piégés qui seront dégagés en 24 heures. Quand le franchissement prend trop de temps, les sapeurs créent des dérivations grâce à leurs bulldozers.

LA 2ème dB sera détachée au profit de la 1ère armée pour la librétaion de Strasbourg et la réduction de la poche de Colmar. Mi février 45, elle sera retirée de la 1ère armée pour être engagée dans la réduction de la poche de Royan. Celle ci sera brève, du 15 au 17 avril. La 2ème DB sera ensuite affectée à la VII armée américaine qui a déjà franchi le Rhin et terminera la guerre à Berchtesgaden.

guerre d'Indochine

La 2ème DB est désignée pour armer un groupement de marche qui sera envoyé en Cochinchine au mois d’octobre 45. L’appel est lancé aux volontaires au sein de la 2ème DB et le 13ème BG va ainsi mettre sur pieds une compagnie de sapeurs.

Cette compagnie sera d’abord regroupée sous l’appellation de 72/1 et deviendra 5ème compagnie du 13ème BG à son arrivée à Marseille le 1er septembre 1945. Le gros de la compagnie arrive à Saigon le 15 octobre 45 avec un effectif de 220 sapeurs.

Cette unité sera engagée dans toutes les opérations de rétablissement de l’ordre en Cochinchine et participera aussi au débarquement à Haiphong qui permettra de reprendre pieds au Tonkin.

Au vu du faible effectif su génie, celui-ci sera employé de manière décentralisée, les sections étant réparties au sein des groupements interarmes de circonstance.

Ses mission seront principalement tournées vers le rétablissement d’itinéraire, que ce soit en termes de ponts ou de routes. Très vite cet appui génie se révélera indispensable pour toute action.

L’état des infrastructures est particulièrement mauvais, résultant autant de l’occupation nippone que des actions de sabotage continues du VietMinh.

D’octobre 45 à janvier 46 les sapeurs de la 13/5 sont intégrés dans les raids visant à ouvrir et entretenir les itinéraires vers Mytho et Can Tho, ouvrant les itinéraires et entretenant ceux-ci. Mais le génie est occupé aussi à des tâches annexes de garde, de protection de convois et de fouille de caches d’armes pour suppléer le manque de fantassins.

Les sapeurs sont particulièrement vulnérables sur les chantiers routiers. Ainsi le 01/01/46 la 2ème section de la 13/5 est attaquée sur son chantier de réfection du pot de Phuoc Hoa par plusieurs centaines de Viet Minh encadrés par des officiers japonais.

Le 25 janvier 46 est déclenchée l’opération Gaur qui vise à libérer le sud Annam. Le groupement Massu renforcé de 2 sections de la 13/5 est vite confronté à la destruction des ponts sur son itinéraire que les 2 sections génie ont du mal à remettre en service. Ainsi ce seront 466 mètres de coupures qui seront rétablies au cours de cette opération qui a duré six jours et qui s’est étalée sur 215kms. Le facteur terrain va rapidement se révéler un élément majeur dans la planification des opérations et l’emploi génie, sous dimensionné, devra être largement anticipé pour éviter les retards.

Au mois de février mars 46 la sécurisation du sud est en bonne voie et les troupes se préparent à la reprise du Tonkin. La 13/5 participera au débarquement à Haiphong le 6/3/46, y déplorera 2 tués, et ouvrira la route au groupement de marche de la 2ème DB vers Hanoi le 18 mars.

Au mois d’aout 46, la compagnie reverse son matériel au 71ème BG ainsi qu’une partie de ses cadres, tandis que l’unité regagne la métropole où elle est officiellement dissoute en novembre 46 à son arrivée à Marseille.

Après guerre

Dissous en 1946, il est reconstitué en 1951 à Trèves (Allemagne). Il devient, en 1960, le 13e régiment du génie.

En 1968, le 13e régiment du génie était en garnison à Trèves (Allemagne) au quartier Finat-Duclos (Eurenerstrasse), la compagnie d'instruction (11e) et la compagnie d'équipement pontage (16e) étaient hébergées au quartier Bertard (Luxemburgerstrasse).

Il disposait d'une installation, appelée École des Ponts (EDP) en bord de la Moselle, à hauteur de la caserne Bertard. Alors qu'il était à Trèves. Il comprenait : Cinq compagnies de combat : 1, 2, 3, 4 et 5e au quartier Finat-Duclos ; une compagnie d'équipement et pontage : 16e au quartier Bertard ; une compagnie d'administration : 21e au quartier Finat-Duclos ; une compagnie d'instruction : 11e au quartier Bertard.

Il en fut ainsi jusqu'en 1999 au quartier Castelnau situé dans le sud de Trèves (Feyen). Il faisait partie de la 1re division blindée des forces françaises en Allemagne.

A la dissolution des FFSA il quitta la garnison de Trêves. La cérémonie d'adieu à Trèves du 13e régiment de génie eu lieu le 10 mai 1999 Relocalisé à Épernay (Marne) à compter de juillet 1999, il remplace le 34e régiment du génie au quartier Marguerite Délocalisé à Valdahon (Doubs) à compter du 1er juillet 2003 au quartier Gallieni.

Les insignes

13ème BG
modèle du Caire modèle porté sur la fourragère
13BG.jpg 13BG Dos.jpg 13BG Fourrager.jpg 13BG Fourragere Dos.jpg


Description héraldique

Ecu français stylisé d'azur à la bordure d'argent chargé d'une croix de Lorraine de gueules accompagnée d'une pelle haute et d'un pic bas. En canton senestre du chef, nombre 13 de gueules. Inscription d'azur à dextre: CORPS FRANCS en chef CAMEROUN à senestre SYRIE.

Production

Fabrication du Caire, Arthus Bertrand

Homologation

Non homologué



13ème RG
modèle normal modèle argent
13RG.jpg 13RG Dos.jpg 13RG Ag.jpg 13RG Ag Dos.jpg
modèle argent
13RG Ag 2.jpg 13RG Ag 2 Dos.jpg


Description héraldique

Ecu français ancien allongé de pourpre bordé de sable, fileté d'or à une champagne d'argent chargée d'une croix de Lorraine de gueules accostée d'une pelle et d'un pic de sable, surmontés d'un char dozer en argent. En chef senestre, nombre 13 d'or.

Production

Fabrication Drago, Andor

Homologation

Homologué le 12/12/1951 sous le numéro G 873

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