5ème régiment de génie : Différence entre versions
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+ | Les sapeurs de chemins de fer seront sur tous les fronts que ce soit en Algérie, en Afrique occidentale française ou à Madagascar, les sapeurs tracent les voies ferrées dans toutes les colonies. Ils seront également en chine où ils érigeront la gare de Pékin, toujours en service. | ||
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+ | La mission des sapeurs ne s'arrête pas à la construction des voies car ils en assurent aussi l'exploitation, de la vente de billet à l'entretien des voies. Il seront aussi présents en Indochine, palliant les carences des CFI (Chemins de Fer Indochinois. cette compagnie prendra ensuite la dénomination 5/10. | ||
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+ | Première guerre mondiale | ||
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+ | Pendant la grande guerre les sapeurs du 5 formeront les cheminots pour armer 16 compagnies et il comptera jusqu'à 20 000 hommes. Ses chantiers s'étaleront de Verdun à Salonique sur un rythme incessant afin d'assurer les voies de ravitaillement pour approvisionner tous les fronts. | ||
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+ | L'entre guerres | ||
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+ | Après guerre, le régiment est scindé en 2 parties: une partie construction de ponts et une partie construction des voies ferrées. La partie "ponts" sera dirigée assez rapidement vers le 7ème RG qui regroupera ces spécialistes. | ||
<span style="color: red; text-decoration;">Mobilisation</span> | <span style="color: red; text-decoration;">Mobilisation</span> | ||
− | le''' 1er septembre 1939 dépôt de guerre du Génie no 5''', dissous après l'armistice signé le 22 juin 1940 | + | le''' 1er septembre 1939 le 5ème RG donne naissance au dépôt de guerre du Génie no 5''', dissous après l'armistice signé le 22 juin 1940, ses compagnies continueront d’œuvrer à la reconstruction des ouvrages. Au nombre de 9, elles seront engagées sur ces chantiers pendant toute la période d'occupation. |
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− | + | A partir de '''septembre 1944 ces unités de sapeurs de chemins de fer''', sont rassemblées en 9 compagnies de sapeurs de chemin de fer, placées sous les ordres du colonel commandant le centre d'organisation du Génie n° 522 (COG 522) qui devient ensuite le centre d'organisation du Génie n° 5 (COG5) puis le centre d'organisation du Génie n°36(COG36) et enfin 5ème bataillon du Génie le 1er octobre 1945. | |
<span style="color: red; text-decoration;">Après guerre</span> | <span style="color: red; text-decoration;">Après guerre</span> | ||
− | Le '''1er avril 1946 le 5e bataillon du Génie redevient le 5e régiment du Génie ''' | + | Le '''1er avril 1946 le 5e bataillon du Génie redevient le 5e régiment du Génie ''' en regroupant les compagnies 5/2, 5/3, 5/4 et 5/5 et le premier bataillon du 155ème RG. |
<span style="color: red; text-decoration;">Guerre d'Indochine</span> | <span style="color: red; text-decoration;">Guerre d'Indochine</span> |
Version du 23 septembre 2020 à 12:08
Filiation et modèles
avant 1942 | de 46 à 2010 | |
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5RG | 5RG | |
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Historique
Formé le 21 aout 1889 avec les 4 compagnies d'ouvriers militaires de chemins de fer, les 4 compagnies du 20ème bataillon et les 4 compagnies de dépôt des régiments de sapeurs mineurs
il participe aux campagnes:
- 1891 Soudan
- 1893 Tombouctou
- 1895 Madagascar
- 1898 Côte d'Ivoire Dahomey
- 1899 Indochine ;
Les sapeurs de chemins de fer seront sur tous les fronts que ce soit en Algérie, en Afrique occidentale française ou à Madagascar, les sapeurs tracent les voies ferrées dans toutes les colonies. Ils seront également en chine où ils érigeront la gare de Pékin, toujours en service.
La mission des sapeurs ne s'arrête pas à la construction des voies car ils en assurent aussi l'exploitation, de la vente de billet à l'entretien des voies. Il seront aussi présents en Indochine, palliant les carences des CFI (Chemins de Fer Indochinois. cette compagnie prendra ensuite la dénomination 5/10.
Première guerre mondiale
Pendant la grande guerre les sapeurs du 5 formeront les cheminots pour armer 16 compagnies et il comptera jusqu'à 20 000 hommes. Ses chantiers s'étaleront de Verdun à Salonique sur un rythme incessant afin d'assurer les voies de ravitaillement pour approvisionner tous les fronts.
L'entre guerres
Après guerre, le régiment est scindé en 2 parties: une partie construction de ponts et une partie construction des voies ferrées. La partie "ponts" sera dirigée assez rapidement vers le 7ème RG qui regroupera ces spécialistes.
Mobilisation
le 1er septembre 1939 le 5ème RG donne naissance au dépôt de guerre du Génie no 5, dissous après l'armistice signé le 22 juin 1940, ses compagnies continueront d’œuvrer à la reconstruction des ouvrages. Au nombre de 9, elles seront engagées sur ces chantiers pendant toute la période d'occupation.
La seconde guerre mondiale
A partir de septembre 1944 ces unités de sapeurs de chemins de fer, sont rassemblées en 9 compagnies de sapeurs de chemin de fer, placées sous les ordres du colonel commandant le centre d'organisation du Génie n° 522 (COG 522) qui devient ensuite le centre d'organisation du Génie n° 5 (COG5) puis le centre d'organisation du Génie n°36(COG36) et enfin 5ème bataillon du Génie le 1er octobre 1945.
Après guerre
Le 1er avril 1946 le 5e bataillon du Génie redevient le 5e régiment du Génie en regroupant les compagnies 5/2, 5/3, 5/4 et 5/5 et le premier bataillon du 155ème RG.
Guerre d'Indochine
Une 10ème compagnie du 5ème RG est créée en Indochine en novembre 1946. Affiliée au 5ème RG, ce dernier sera responsable de fournir les personnels qualifiés exigés pour son armement.
Le régiment en métropole
Située à Versailles au camp des matelots, le régiment est responsable de l'entretien et de la création de voies ferrées dans les emprises militaires, notamment dans les camps. Il est notamment équipé du fameux Diplodocus, mastodonte monté sur rail pouvant poser des tronçons complets de chemins de fer. Le 5ème RG sera dissous le 30 juin 2010, ses missions étant reprises par le 19ème RG
Les insignes
5ème RG | |||
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modèle avant guerre | |||
modèle normal | modèle argent | ||
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Description héraldique
Rondache à une locomotive franchissant un pont métallique. En orle du chef l'inscription 5° GENIE en pointe millésime 1889. Le tout d'argent
Production
Arthus Bertrand Paris Déposé
De nombreux tirages ont été faits après guerre pour garder cet insigne de tradition porté sur la fourragère.
Homologation
Non homologué
5ème RG | |||
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modèle après guerre | |||
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Description héraldique
Ecu français ancien écartelé au 1 et 4 de gueules eu 2 et 3 de sable. En pointe écu aux armes de la ville de Versailles. En cœur rondache évidée d'argent à une locomotive franchissant un pont métallique le tout en relief de même. Brochant la rondache en chef, chiffre 5. Sur un listel d'or, la devise PARTOUT TOUJOURS REALISER.
Production
Tous les fabricants après guerre ont édité cet insigne
Homologation
Homologué le 13/06/1947 sous le numéro H 212