2ème compagnie auxiliaire de destructions minières : Différence entre versions

De insignes du génie
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « {{substpage_presentation}} »)
 
(Description héraldique)
 
(8 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{substpage_presentation}}
+
= <div style="text-align: center;"> Filiation et modèles =
 +
__NOTOC__
 +
{| class="wikitable" style="margin: auto;"
 +
!2 CADM
 +
|-
 +
|[[File:2CIE_Dest.jpg|50px]]
 +
|}
 +
 
 +
= <div style="text-align: center;"> Historique =
 +
 
 +
En 1939, la Société Houillère de la Sarre & Moselle (SHSM) exploite les sites miniers le long de la frontière, entre Merlebach et Creutzwald, au nord de Saint – Avold (Merlebach, Cuvelette, Saint – Fontaine, la Houve). Elle est alors en tête de la production des houillères françaises, mais les travaux souterrains sont menacés en permanence par les infiltrations d’eau qui exigent la mise en action continuelle d’un puissant système de pompage. Tout arrêt des pompes entraîne automatiquement la noyade des installations souterraines. A la déclaration de guerre, l’effectif du personnel ouvrier est de 13 000 dont 9 000 français, le reste étant constitué de Polonais, Yougoslaves, Allemands et environ 700 Sarrois traversant la frontière tous les jours.
 +
 
 +
La société est fort prospère et a investi, entre les deux guerre, une part considérable de ces bénéfices au développement et au renouvellement des ses installations. C’est l’une des mines les plus modernes et les mieux équipées d’Europe.
 +
 
 +
 
 +
'''Préliminaires à la création d’une compagnie auxiliaire de destruction minière.'''
 +
 
 +
Dès l’achèvement des travaux de la ligne Maginot, en arrière des installations de la société, il était admis qu’à la mobilisation générale, toute la zone avant serait évacuée par la population civile. Il n’était pas évident qu’une invasion s’ensuivrait, aussi les directions des deux houillères lorraines (Sarre & Moselle et Petite – Rosselle) avaient demandé à conserver, après évacuation, une équipe de sauvegarde composée de civils français pour partie affectés spéciaux, pour partie dégagés d’obligations militaires et requis. Le principe de conserver des affectés spéciaux avait été admis, les autres personnels étant trop âgés pour le service à assurer.
 +
 
 +
Au début de 1939, des ordres sont donnés à la 6° RM (Metz) de prévoir des destructions temporaires des installations. En accord avec la SHSM, une quarantaine d’hommes, tous affectés spéciaux, doivent rester sur place, après évacuation de la population civile, pour effectuer les destructions sur ordre du général commandant le secteur fortifié de Faulquemont (SFF).
 +
 
 +
Les consignes établies par la 6° RM précisaient que seuls les hommes prévus pour la destruction auraient accès aux installations après l’évacuation de la population civile. Ceci entraînant la suppression de l’équipe de sauvegarde prévue antérieurement. A la réaction de la SHSM, le 6° RM promet de faire des nominations de sergent et adjudant pour les contremaîtres. Une autre difficulté résulte de ce que la 6° RM limite à 160 hommes l’effectif de la sauvegarde, prévu antérieurement à 300.
 +
 
 +
 
 +
'''Mise en place de la compagnie auxiliaire.'''
 +
 
 +
Ces propositions ayant été approuvées par une décision ministérielle en mai 1939, une note de service de la 6° RM du 17 juin 1939 charge le SFF de l’organisation et de la mise sur pied d’une telle compagnie. Son personnel ne sera pas armé, ce qui est préférable étant donné sa mission et son manque de préparation militaire.
 +
 
 +
Finalement, le directeur général de la société et l’ingénieur en chef du fond, tous deux chefs d’escadrons de réserve et affectés spéciaux, restent à la sauvegarde et un nombre suffisant d’ingénieurs officiers de réserve ou de sous – ingénieurs, affectés spéciaux, permettent d’assurer l’encadrement.
 +
 
 +
L’ordre de mise sur pied de la compagnie est donné le 24 août 1939. Elle est rattachée au Dépôt de Guerre du Génie n° 2 (2° RG). Des uniformes sont distribués au personnel. Constitué par des hommes de la 2° réserve, celui – ci n’a pas fait de service militaire en France et une grande partie ne parle pas français. Si son allure militaire est médiocre, son dévouement et son désir de bien faire seront très satisfaisants.
 +
 
 +
Dans l’ après – midi du 1 septembre a lieu l’évacuation de la population civile. Aucun des mobilisés ne fait faux bond pour aider sa famille au pénible départ. Le fonctionnement de l’ exhaure (épuisement des eaux d’infiltration) et des centrales ne subit aucune interruption.
 +
 
 +
L’effectif de la compagnie s’avèrent insuffisant, il est porté, fin septembre, à 350 hommes. L’unité cantonne au casino de Folschwiller.
 +
 
 +
 
 +
'''La « Drôle de guerre »'''
 +
 
 +
Si l’offensive française en direction de la Sarre, à partir du 8 septembre, dégage l’ensemble minier et permet d’envisager une reprise de l’exploitation, le repli des éléments de la Warndt à partir du 18 octobre laisse prévoir le pire. A compter de cette date, l’armée opère la destruction des routes, des ponts, des voies ferrées et des lignes téléphoniques dans la zone comprise entre la ligne de résistance et la frontière, zone dans laquelle sont situés huit puits sur les treize en activité. Les troupes du secteur craignent une attaque imminente.
 +
 
 +
On continue le pompage mais il est clair que le remblayage hydraulique qui dépend des carrières de Merlebach et de Freyming, non protégées par des avant – postes, ne pourra être assuré et que la mine de Merlebach – Cuvelette est condamnée à bref délai par l’incendie.
 +
 
 +
Le 21 octobre, la Direction générale des mines informée de cette situation donne l’ordre d’interrompre l’exhaure (épuisement des eaux d’infiltration) et de chercher à récupérer le matériel de surface. Les destructions temporaires de centrales et d’installations prévues par les consignes de la compagnie sont alors achevées. Celle – ci a terminé sa mission essentielle. On la maintient cependant sur place pour assurer l’évacuation du matériel à replier, à aider et mettre de l’ordre dans les réquisitions militaires, à éviter les déprédations et assurer l’entretien du matériel non replier. Son effectif est ramené à 200 hommes au 1 novembre, à 110 hommes au 1 décembre.
 +
 
 +
Dès le 18 octobre, le commandement du train de la 4° Armée a mis une vingtaine de camions à la disposition de la compagnie puis, par la suite, du matériel plus puissant (plateaux de cinq à dix tonnes, remorques de treize à vingt tonnes) indispensable pour l’évacuation du matériel souvent très lourd. Des détachements de pionniers sont mis à disposition. Les matériaux qui peuvent être utiles aux besoins de l’Armée (bois débités, matières pondéreuses) lui sont cédés. Les enlèvements par voie ferrée étant préférables aux enlèvements par camions, l’évacuation par wagons est reprise entre Creutzwald et Boulay par rames confiées à un locomoteur d’artillerie lourde, mais le rétablissement de la desserte par voie ferrée entraîne la    réparation des destructions effectuées en octobre. Elles seront achevées en février 1940. Au début, on enlève en urgence le matériel qui pourrait être utile à l’ennemi en cas d’invasion : bronzes, métaux, huiles.
 +
 
 +
En même temps, on évacue le matériel de l’usine d’azote qui pourra être utilisé à l’arrière pour les besoins de la défense nationale ainsi que le matériel de dénoyage existant qui sera utile à la reprise. Par la suite, le repli s’étend à presque tout le matériel d’approvisionnement et aux machines – outils des ateliers. Mais on rencontre de grandes difficultés pour stocker et mettre en ordre, à l’arrière, ce matériel replié. On étend cependant le repli à la machines comme les grosses pelles américaines de remblayage hydraulique, du matériel électrique, des transformateurs, un gros turboalternateur neuf.  Fin février 1940, soixante wagons ont été évacués vers l’arrière. Des quantités considérables de bois de mines, de matériels de magasins (pelles, pioches, haches), bois en grumes ou débités, machines – outils pour l’équipement d’ateliers de réparations automobiles, rails ont été livrés à l’Armée.
 +
 
 +
L’espoir de sauvegarder les installations
 +
 
 +
Le calme régnant dans le secteur et la diminution progressive du nombre de patrouilles allemandes amènent le commandement à l’idée de renforcer les avant – postes et à réoccuper l’ancienne frontière. S’il est impossible de songer à sauver Merlebach – Cuvelette et la Houve ou les salles de pompes principales sont déjà sous l’eau, on peut encore essayer de mettre à l’abri Sainte – Fontaine avec l’aide du commandement local.
 +
 
 +
En mars 1940, la compagnie compte quatre officiers (dont deux affectés spéciaux) et cent-six sous officiers, caporaux et soldats (soit trente-cinq sous-ingénieurs ou contremaîtres et soixante et onze ouvriers).
 +
 
 +
La fin de la compagnie
 +
 
 +
Deux mois plus tard débute l’offensive allemande. Le 15 mai, le personnel de la compagnie se regroupe à Bionville puis se replie sur Nomeny (Meurthe & Moselle) ou il cantonne jusqu’au 15 juin. Ordre est alors donné de se replier jusqu'à Carmaux (Tarn) ou la 2° compagnie auxiliaire de destruction minière est dissoute le 3 1 juillet 1940. Les hommes sont démobilisés et renvoyés dans leurs foyers.
 +
 
 +
L’unité fut commandée, du 24 août 1939 au 31 juillet 1940, par le chef de bataillon Michel Gervais.
 +
 
 +
 
 +
S & T n° 171 page 50 à 52 – Article de Monsieur Jacques SICARD
 +
d’après un dossier aux archives du SHAT.
 +
 
 +
= <div style="text-align: center;">Les insignes =
 +
 
 +
{| class="wikitable" style="margin: auto;"
 +
!colspan="2"|2ème Cie aux. Destruction minière
 +
|-
 +
|[[File:2CIE_Dest.jpg|300px]]
 +
|[[File:2CIE_Dest_Dos.jpg|300px]]
 +
|}
 +
 
 +
 
 +
 
 +
=== Description héraldique ===
 +
 
 +
Sur une rondache d’argent, une lampe de mineur sur un pic et un marteau, en sautoir, « S » et « M ». Sur la rondache, inscription « 2ème Cie A DM – 2è Génie ».
 +
 
 +
=== Production ===
 +
Fabrication A. Bogner Metz
 +
 
 +
=== Homologation ===
 +
 
 +
Non homologué
 +
 
 +
------------------------
 +
 
 +
 
 +
 
 +
[[File:Logo.jpg | 100px | link=Sommaire]]

Version actuelle datée du 4 juin 2020 à 21:18

Filiation et modèles

2 CADM
2CIE Dest.jpg

Historique

En 1939, la Société Houillère de la Sarre & Moselle (SHSM) exploite les sites miniers le long de la frontière, entre Merlebach et Creutzwald, au nord de Saint – Avold (Merlebach, Cuvelette, Saint – Fontaine, la Houve). Elle est alors en tête de la production des houillères françaises, mais les travaux souterrains sont menacés en permanence par les infiltrations d’eau qui exigent la mise en action continuelle d’un puissant système de pompage. Tout arrêt des pompes entraîne automatiquement la noyade des installations souterraines. A la déclaration de guerre, l’effectif du personnel ouvrier est de 13 000 dont 9 000 français, le reste étant constitué de Polonais, Yougoslaves, Allemands et environ 700 Sarrois traversant la frontière tous les jours.

La société est fort prospère et a investi, entre les deux guerre, une part considérable de ces bénéfices au développement et au renouvellement des ses installations. C’est l’une des mines les plus modernes et les mieux équipées d’Europe.


Préliminaires à la création d’une compagnie auxiliaire de destruction minière.

Dès l’achèvement des travaux de la ligne Maginot, en arrière des installations de la société, il était admis qu’à la mobilisation générale, toute la zone avant serait évacuée par la population civile. Il n’était pas évident qu’une invasion s’ensuivrait, aussi les directions des deux houillères lorraines (Sarre & Moselle et Petite – Rosselle) avaient demandé à conserver, après évacuation, une équipe de sauvegarde composée de civils français pour partie affectés spéciaux, pour partie dégagés d’obligations militaires et requis. Le principe de conserver des affectés spéciaux avait été admis, les autres personnels étant trop âgés pour le service à assurer.

Au début de 1939, des ordres sont donnés à la 6° RM (Metz) de prévoir des destructions temporaires des installations. En accord avec la SHSM, une quarantaine d’hommes, tous affectés spéciaux, doivent rester sur place, après évacuation de la population civile, pour effectuer les destructions sur ordre du général commandant le secteur fortifié de Faulquemont (SFF).

Les consignes établies par la 6° RM précisaient que seuls les hommes prévus pour la destruction auraient accès aux installations après l’évacuation de la population civile. Ceci entraînant la suppression de l’équipe de sauvegarde prévue antérieurement. A la réaction de la SHSM, le 6° RM promet de faire des nominations de sergent et adjudant pour les contremaîtres. Une autre difficulté résulte de ce que la 6° RM limite à 160 hommes l’effectif de la sauvegarde, prévu antérieurement à 300.


Mise en place de la compagnie auxiliaire.

Ces propositions ayant été approuvées par une décision ministérielle en mai 1939, une note de service de la 6° RM du 17 juin 1939 charge le SFF de l’organisation et de la mise sur pied d’une telle compagnie. Son personnel ne sera pas armé, ce qui est préférable étant donné sa mission et son manque de préparation militaire.

Finalement, le directeur général de la société et l’ingénieur en chef du fond, tous deux chefs d’escadrons de réserve et affectés spéciaux, restent à la sauvegarde et un nombre suffisant d’ingénieurs officiers de réserve ou de sous – ingénieurs, affectés spéciaux, permettent d’assurer l’encadrement.

L’ordre de mise sur pied de la compagnie est donné le 24 août 1939. Elle est rattachée au Dépôt de Guerre du Génie n° 2 (2° RG). Des uniformes sont distribués au personnel. Constitué par des hommes de la 2° réserve, celui – ci n’a pas fait de service militaire en France et une grande partie ne parle pas français. Si son allure militaire est médiocre, son dévouement et son désir de bien faire seront très satisfaisants.

Dans l’ après – midi du 1 septembre a lieu l’évacuation de la population civile. Aucun des mobilisés ne fait faux bond pour aider sa famille au pénible départ. Le fonctionnement de l’ exhaure (épuisement des eaux d’infiltration) et des centrales ne subit aucune interruption.

L’effectif de la compagnie s’avèrent insuffisant, il est porté, fin septembre, à 350 hommes. L’unité cantonne au casino de Folschwiller.


La « Drôle de guerre »

Si l’offensive française en direction de la Sarre, à partir du 8 septembre, dégage l’ensemble minier et permet d’envisager une reprise de l’exploitation, le repli des éléments de la Warndt à partir du 18 octobre laisse prévoir le pire. A compter de cette date, l’armée opère la destruction des routes, des ponts, des voies ferrées et des lignes téléphoniques dans la zone comprise entre la ligne de résistance et la frontière, zone dans laquelle sont situés huit puits sur les treize en activité. Les troupes du secteur craignent une attaque imminente.

On continue le pompage mais il est clair que le remblayage hydraulique qui dépend des carrières de Merlebach et de Freyming, non protégées par des avant – postes, ne pourra être assuré et que la mine de Merlebach – Cuvelette est condamnée à bref délai par l’incendie.

Le 21 octobre, la Direction générale des mines informée de cette situation donne l’ordre d’interrompre l’exhaure (épuisement des eaux d’infiltration) et de chercher à récupérer le matériel de surface. Les destructions temporaires de centrales et d’installations prévues par les consignes de la compagnie sont alors achevées. Celle – ci a terminé sa mission essentielle. On la maintient cependant sur place pour assurer l’évacuation du matériel à replier, à aider et mettre de l’ordre dans les réquisitions militaires, à éviter les déprédations et assurer l’entretien du matériel non replier. Son effectif est ramené à 200 hommes au 1 novembre, à 110 hommes au 1 décembre.

Dès le 18 octobre, le commandement du train de la 4° Armée a mis une vingtaine de camions à la disposition de la compagnie puis, par la suite, du matériel plus puissant (plateaux de cinq à dix tonnes, remorques de treize à vingt tonnes) indispensable pour l’évacuation du matériel souvent très lourd. Des détachements de pionniers sont mis à disposition. Les matériaux qui peuvent être utiles aux besoins de l’Armée (bois débités, matières pondéreuses) lui sont cédés. Les enlèvements par voie ferrée étant préférables aux enlèvements par camions, l’évacuation par wagons est reprise entre Creutzwald et Boulay par rames confiées à un locomoteur d’artillerie lourde, mais le rétablissement de la desserte par voie ferrée entraîne la réparation des destructions effectuées en octobre. Elles seront achevées en février 1940. Au début, on enlève en urgence le matériel qui pourrait être utile à l’ennemi en cas d’invasion : bronzes, métaux, huiles.

En même temps, on évacue le matériel de l’usine d’azote qui pourra être utilisé à l’arrière pour les besoins de la défense nationale ainsi que le matériel de dénoyage existant qui sera utile à la reprise. Par la suite, le repli s’étend à presque tout le matériel d’approvisionnement et aux machines – outils des ateliers. Mais on rencontre de grandes difficultés pour stocker et mettre en ordre, à l’arrière, ce matériel replié. On étend cependant le repli à la machines comme les grosses pelles américaines de remblayage hydraulique, du matériel électrique, des transformateurs, un gros turboalternateur neuf. Fin février 1940, soixante wagons ont été évacués vers l’arrière. Des quantités considérables de bois de mines, de matériels de magasins (pelles, pioches, haches), bois en grumes ou débités, machines – outils pour l’équipement d’ateliers de réparations automobiles, rails ont été livrés à l’Armée.

L’espoir de sauvegarder les installations

Le calme régnant dans le secteur et la diminution progressive du nombre de patrouilles allemandes amènent le commandement à l’idée de renforcer les avant – postes et à réoccuper l’ancienne frontière. S’il est impossible de songer à sauver Merlebach – Cuvelette et la Houve ou les salles de pompes principales sont déjà sous l’eau, on peut encore essayer de mettre à l’abri Sainte – Fontaine avec l’aide du commandement local.

En mars 1940, la compagnie compte quatre officiers (dont deux affectés spéciaux) et cent-six sous officiers, caporaux et soldats (soit trente-cinq sous-ingénieurs ou contremaîtres et soixante et onze ouvriers).

La fin de la compagnie

Deux mois plus tard débute l’offensive allemande. Le 15 mai, le personnel de la compagnie se regroupe à Bionville puis se replie sur Nomeny (Meurthe & Moselle) ou il cantonne jusqu’au 15 juin. Ordre est alors donné de se replier jusqu'à Carmaux (Tarn) ou la 2° compagnie auxiliaire de destruction minière est dissoute le 3 1 juillet 1940. Les hommes sont démobilisés et renvoyés dans leurs foyers.

L’unité fut commandée, du 24 août 1939 au 31 juillet 1940, par le chef de bataillon Michel Gervais.


S & T n° 171 page 50 à 52 – Article de Monsieur Jacques SICARD d’après un dossier aux archives du SHAT.

Les insignes

2ème Cie aux. Destruction minière
2CIE Dest.jpg 2CIE Dest Dos.jpg


Description héraldique

Sur une rondache d’argent, une lampe de mineur sur un pic et un marteau, en sautoir, « S » et « M ». Sur la rondache, inscription « 2ème Cie A DM – 2è Génie ».

Production

Fabrication A. Bogner Metz

Homologation

Non homologué



Logo.jpg