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De insignes du génie
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(Le génie dans la seconde guerre mondiale)
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Version du 7 janvier 2020 à 22:24


Unités génie avant la seconde guerre

La première guerre mondiale a consacré l'arme du génie dans des opérations de terrassement et de guerre des mines. La période de l'entre guerre n'a apporté aucune évolution majeure dans l'emploi ou dans la mécanisation des unités du génie. De plus, la construction de la ligne Maginot a renforcé cet emploi du génie en consommant nombre d'officiers et de troupes pour la constructions des ouvrages bétonnés.

L'appui à la mobilité est surtout constituée par les compagnie d'équipages de pont qui mettent en œuvre le pont modèle 35, capable de supporter une charge de 20 T.

Le génie est toujours séparé en 2: un service constructeur et une arme combattante. Le génie de combat comprend trois spécialités, les sapeurs mineurs, les sapeurs télégraphistes et les sapeurs de chemins de fer.

A la mobilisation il existe en métropole 7 régiments de sapeurs spécialisés principalement dans le combat défensif, 4 régiments de sapeurs télégraphistes dont un chargé plus particulièrement de la mise en œuvre des moyens de la ligne Maginot et 2 régiments de voie ferrée, un spécialisé dans les voies normales et un dans les voies étroites.


En AFN ce sont 4 bataillons qui sont présents en Algérie au Maroc et en Tunisie. Ils sont mixtes, comportent généralement les 3 spécialités et travaillent au développement des infrastructures du pays.

Au Levant, le 33ème BG sera le corps support des différentes compagnies de sapeurs mineurs, de sapeurs de chemins de fer et de sapeurs télégraphistes qui agiront sur tout le territoire de la Syrie, de la Palestine, de la Jordanie et du Liban.


Le génie dans la seconde guerre mondiale

La seconde guerre mondiale commence avec la mobilisation décrétée le 2 septembre 1939, lendemain de l'invasion de la Pologne par les armées allemandes. Les régiments du génie sont alors dissous pour créer 17 centres mobilisateurs qui donneront naissances à 49 bataillons de génie et à de nombreuses unités spécialisées.

Le génie participera activement aux opérations jusqu'à l'armistice signée le 22 juin 1940. Ils seront alors dissous au courant de l'été 1940 pour donner ensuite naissance à l'armée d'armistice. L'armée d'armistice occupera des nouvelles garnisons au sud de la ligne de démarcation, et les bataillons du génie nouvellement créés participeront activement à la reconstruction du pays même en zone nord.

Pendant ce temps les Forces Françaises Libres s'organisent et la section du génie qui rejoint l'Angleterre en 1940 donnera naissance au 1er bataillon du génie de la 1ère DFL. Fin 42 le débarquement des alliés en Afrique du nord permet de rallier les unités du génie présentes sur le territoire. La fusion de ces deux forces armées françaises sera effective en aout 43. De nombreux bataillons génie seront alors mis sur pieds en Afrique du Nord pour être engagés avec le CEF en Italie, avec les américains en Normandie et avec les alliés en Provence participant à la campagne de France jusqu'en Allemagne. Le génie tiendra une place de choix dans les opérations de reconquête du territoire français en déminant et rétablissant les itinéraires et les ouvrages d'art. Grâce à l'aide américaine le génie connaitra un renouveau autant dans son équipement que dans son emploi.


Le génie en Indochine

Unités en Afrique

Unités en métropole

service du matériel du génie